Un grand pouvoir

C’est vrai que jusque là cette période ne fut pas réellement développée, à part dans deux ou trois petites histoires très courtes. Ici, Lapham se penche donc sur un Spider-Man très éloigné de ce qu’il est devenu ensuite, un peu flambeur, dragueur, hyper sur de lui, c’est intéressant d’autant qu’encore une fois on est aux antipodes du traitement que subira ensuite le personnage. Malgré tout cet album est aussi particulièrement ennuyeux, ça ne décolle pas vraiment et le scénario s’enlise dans des situations sans grand intérêt au lieu de vraiment travailler profondément la psychologie de Peter (je veux dire autrement qu’avec les archétypes archi rabachés qu’on nous sort depuis plus de 40 ans). Quand aux dessins de Tony Harris, ils sont très expressifs, assez dynamiques, je trouve qu’en contrepartie les personnages sont assez figés, c’est étrange.
Un album réservé aux fans du personnage avant tout, les autres peuvent très bien s’abstenir.

Par FredGri, le 21 octobre 2009