UN MONDE OUBLIE
Seconde partie

Après avoir recueilli dans un thermos le récit stupéfiant écrit par Bowen Tyler, Jim s’est transporté à Santa-Monica pour l’apporter à son père, constructeur de navires militaires. Mais ce dernier est décédé récemment et c’est son secrétaire particulier Tom Billings qui le reçoit. Surpris par cette nouvelle qui le comble d’espoir, il en réfère au notaire chargé de la succession qui demande aux deux hommes une preuve concrète que Bowen est toujours en vie. La décision est donc prise de retrouver la fameuse île, Caspak, et par là-même de secourir Bowen. Mais, à peine arrivé, se pose le problème d’aborder l’île eu égard à ses immenses falaises. Pour aller au plus vite, Tom décide de faire monter l’hydravion et d’effectuer lui-même une reconnaissance aérienne. Lors de celle-ci, il a le malheur de croiser un gigantesque ptérodactyle qui l’oblige à se poser en catastrophe. Son projet d’exploration étant anéanti, il se met en marche tout en espérant échapper aux nombreux dangers de Caspak. Parviendra-t-il à se sauver et à retrouver peut-être Bowen ?

Par phibes, le 12 novembre 2024

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Notre avis sur UN MONDE OUBLIE #2 – Seconde partie

Eric Corbeyran continue l’adaptation de l’œuvre du romancier américain Edgar Rice Burroughs et plus particulièrement celle issue du cycle de Caspak. Après un premier volet qui nous permettait de suivre les péripéties fantastiques de Bowen Tyler au sein d’une île de l’Antarctique au biotope extraordinairement préhistorique, nous revenons sur cette dernière via les pérégrinations d’un autre personnage, Tom Billings, parti à la recherche de son jeune patron.

Le récit proposé reste dans la veine du précédent épisode, très narratif et assurément linéaire. De conception volontairement classique en corrélation avec le roman qui, n’oublions pas, a été réalisé en 1912, l’épopée de Tom n’en est pas moins variée. Dès le début de son exploration, le gestionnaire, devenu aventurier téméraire, trouve le moyen de partager son équipée avec une jeune autochtone, Ajor, qui va l’aider dans ses déambulations sauvages et mettre en exergue l’un des mystères sous-jacents de l’archipel, la conception des enfants.

Considérant la nature hors norme de cette île (que nous avons déjà constatée antérieurement) où la chaîne de l’évolution a été contrariée, les rencontres, amicales ou non, demeurent démesurées et suscitent bien des surprises. On y découvre plusieurs peuplades qui s’affrontent, les Alus et les Galus sous le couvert d’une race dominante Les Wieroos. Grâce à cela, le récit bénéficie d’une bonne dynamique, animée par une dose d’actions particulièrement profitables.

Graphiquement, Gabor continue à faire du bon boulot. Par ses crayons et son talent, l’île mystérieuse nous apparaît dans sa diversité exotique et dinosaurienne, à la faveur d’un trait conforme aux dessins d’époque des années 20. Le dessinateur ne plaint le travail sur la représentation de la jungle de Caspak, à la fois luxuriante et dangereuse, le tout dans une belle rigueur artistique et d’une quête de véracité (dinosaures, humanoïdes…).

Une fin de cycle qui a son charme pour une adaptation dont on peut vanter son homogénéité et sa nature aventureuse emballante.

Par Phibes, le 12 novembre 2024

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