Une belle-fille à croquer
Volume 1

Lee Baekhap, fan absolue de « kawaii », rêvait de vivre comme un personnage de conte de fée. Mais elle avait dû faire preuve de réalisme et travaillait comme créatrice de mode pour enfants, jusqu’au jour où elle mourut d’épuisement sur son lieu de travail à seulement 30 ans. 

Mais peut-être que son rêve allait finalement se réaliser. Car Baekhap venait de se réincarner dans la peau d’Abigaïl Friedin, la vilaine belle-mère de Blanche-Neige ! Mais comment se croire dans un conte de fée quand tout le monde vous craint ou vous déteste ? La jeune femme allait-elle pouvoir changer le cours des choses ?

Par legoffe, le 13 février 2025

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Notre avis sur Une belle-fille à croquer #1 – Volume 1

La réincarnation est un thème apprécié dans la BD asiatique ou les webtoons. Mais personne n’avait encore osé propulser son héroïne dans la peau de la célèbre marâtre qui interrogeait son miroir pour connaître le nom de la plus belle ! 

Mais Lee Baekhap n’a nullement l’âme d’une méchante. Et c’est justement le parti pris d’Iru. Elle veut imposer à son personnage un énorme défi, celui de changer cette reine odieuse, et son image. Fini la régente crainte autant par ses sujets que par sa belle-fille, Blanche. Lee, qui trouve la princesse trop mignonne (le kawaii ne l’a pas quittée depuis sa mort), n’a plus d’yeux que pour elle. Un virage à 360 degrés qui rend toute la cour perplexe, à commencer par le roi. Tous se demandent ce qu’elle manigance, évidemment. 

Si chacun y voit matière à quiproquos, on pourra regretter que les auteurs n’aient, justement, pas plus creuser les possibilités que donnent ces situations. Il y a matière à créer des intrigues plus complexes que celle entrevue pour l’instant. Mais peut-être est-ce la mise en place du récit ? 

Pour autant, humour et « mignonnitude », ainsi qu’un déroulement dynamique, permettent au lecteur de passer un moment sympa. Un sentiment renforcé par des graphismes éclatants, qui recréent bien la cour d’un royaume, dans toute sa splendeur. De quoi donner envie de voir ce qui se cache derrière le miroir, ou plutôt dans la suite de l’histoire.

Par Legoffe, le 13 février 2025

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