Une cuite sinon rien

112 pages de gags à base de gars qui passent leur temps à se murger, qui ne parlent que de ça et surtout qui aiment ça.
Bon, c’est souvent assez drole, mais drole dans le sens ou c’est du n’importe quoi aussi. Je ne sais pas quel est est la marge d’autobiographie de l’auteur, toujours est-il que ces gags tournent très vite en rond, virant même souvent au pathétique.

Bon après c’est de l’humour, n’exagérons pas, il faut juste éviter de tout lire en une seule fois, sinon on ne touche plus un verre d’alcool de notre vie ensuite !

Néanmoins, ce qu’il y a d’intéressant là dedans c’est qu’on évolue dans une société qui diabolise (à raison ou à tort qu’importe, là n’est pas le débat) les cigarettes, la drogue et l’alcool, créant comme une sorte de culpabilisation ambiante, et cet auteur décide de prendre le phénomène à contre courant en faisant l’éloge de la grosse cuite qui tâche, celle qui se suit grace aux coulées de vomi, celle qui fait roter ou qui donne un regard vitreux parsemé de monologues hésitants sur la vie, la bière et les femmes…
Bref, ça devient assez vite assez vide, mais au moins il y a un pied de nez assez sympa à l’establishment !

Par FredGri, le 4 juin 2012