Une maison de Frank L. Wright
Cosey raconte 4 histoires/variations sur le thème de l’amour.
« Une petite tulipe rose » (prépubliée dans Spirou 3383), ou les amours de deux vieux amants ! « Une maison de Frank L. Wright », un jeune journaliste rencontre la secrétaire d’un écrivain qu’il est venu interviewer. « Only love can break a heart », la douce promenade d’un adolescent avec la grand mère d’un copain. « Sur l’île », un homme se souvient de ses jeux avec une copine !
Par fredgri, le 1 janvier 2001
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ISBN :
2800134038
3 avis sur Une maison de Frank L. Wright
Fredgri a tout dit de cette grâce que l’on perçoit au fil des pages de cet album de Cosey.
Quand l’amour prend la forme d’un coup de foudre que l’on revit avec intensité et émerveillement, quand il a été ressenti et qu’il peut renaître encore .. alors on devient invulnérable et terriblement enrichi d’un amour profond et précieux .. une force qui laisse songeur.
Cosey est un artiste généreux et ça se sent à chaque page. Cosey est un penseur, un rêveur, un poète qui fait rimer la vie avec la vie, en peu de mots, avec simplicité voire avec fausse candeur, montrant ainsi l’âme d’enfant qu’il a su garder tout étant réaliste et lucide (réf : « Jonathan » ). La première histoire de l’album a été publiée en février 2003 dans le n° de Spirou spécial St Valentin. Ce fut une jolie surprise réservée aux amoureux !
Cet album est très agréable à lire, à regarder, à offrir, enfin, il est une douceur tant dans le dessin au trait et aux formes plus souvent arrondies qu’anguleuses, dans les couleurs et dans le propos bien sûr.
Allez.. respiration !
Par MARIE, le 28 juin 2004
Ce résumé est vraiment très loin de rendre justice à la poésie de cet auteur. Ces histoires sont particulièrement douces et magnifiques, on se régale et chaque planche semble se prolonger dans un soupir à peine murmuré. J’adore vraiment cet auteur !
ce qui est très beau avant tout, c’est ces rencontres, les regards qui se croisent, les mots que l’on dit pour séduire, les petits gestes aussi ! Cosey est vraiment le maître de ces moments, ça n’est jamais triste, parfois mélancolique mais toujours assez positif.
Ensuite ce qui est touchant c’est la tendresse de ces histoires, ce vieil homme qui veut reconquérir un ancien amour et qui tente maladroitement de se souvenir de son nom. Ou alors ce jeune garçon qui suit des yeux cette sensuelle grand mère ! Tout au long de son œuvre Cosey développe cet œil et prend la main de ses lecteurs pour leur faire sentir la caresse de l’air ou bien la beauté des instants ou on reste assis à regarder le lac devant nous !
Ces personnages sont peut-être des solitaires mais des solitaires généreux et proches des autres, ils tendent la main et n’hésitent pas à se perdre dans les yeux d’une femme.
Je refeuillète l’album et je retrouve un Cosey en pleine forme qui me fait rêver, grace à ces histoires tellement justes, fines et délicates.
Merci !
Merci pour tout, d’être là, de nous laisser entrevoir une BD plus sereine !
Merci monsieur Cosey !
« je ne voulais pas d’une relation empaillée ! Il fallait que nous puissions vivre au présent. Pas de sentiments encadrés sous verre !… »
« Tu connais l’adage : Pour que notre amour puisse renaître, il fallait d’abord qu’il meure… »
« Bien sûr… Quelle ravissante tulipe… ! »
Par FredGri, le 29 octobre 2003
Rhaa la la, mon premier Cosey. Et bien je ne regrette pas un instant la découverte, car franchement j’ai vraiment adoré. C’est doux, lent et contemplatif. Ca prend le temps de vivre, tranquillement, et les personnages sont humains, sensibles, et tout simplement eux-mêmes. C’est un peu de la vie dans cet album, des petits instants qui vont de la vie un véritable moment de bonheur.
Pour ma part, ma préférée reste la toute dernière histoire, celle intitulée « Sur l’île », avec ce personnage qui se remémore ses souvenirs, ses quatre cents coups. Je ne sais pas pourquoi, mais elle possède à mes yeux un charme indescriptible. Certes les autres histoires sont vraiment bien aussi, mais je ne saurais expliquer, c’est la dernière qui me marque le plus.
En résumé, Cosey c’est doux, c’est agréable, c’est à lire et à avoir !
Par Siam l'Archiviste, le 16 décembre 2003