Une nuit de pleine lune

Lucas, Karim, Quentin, Pat et Cynthia sont cinq jeunes. Ce samedi, ils ont décidé de faire équipe pour cambrioler la maison des Boisseau, qui se trouve en pleine campagne et dont le couple s’absente pour aller en ville ce soir là. Déjà, cela commence mal entre eux. Des tensions naissent, mais il va falloir faire avec.
Le soir tombe. Les Boisseau sont sortis. Le groupe pénètre dans la maison : ils désactivent l’alarme. Ils trouvent le coffre. Et là, surprise. Le coffre a été changé. Pat se trouve incapable de l’ouvrir puisqu’il s’agit d’une combinaison à disques mécanique et que lui, sa spécialité, c’est l’électronique. Lucas en fouillant dans la chambre a trouvé une arme. Il propose au reste du groupe d’attendre le retour des Boisseau pour les faire parler et donner la combinaison du groupe. En attendant qu’ils arrivent, les jeunes commencent à s’échauffer les esprits.
Lorsque les Boisseau sont de retour, ils ont donc une grosse surprise. Mais tout ne va pas se dérouler comme prévu. Cela risque de tourner au cauchemar…

 

Par berthold, le 5 août 2011

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Notre avis sur Une nuit de pleine lune

Hermann, l’auteur de Jeremiah, et Yves H., le scénariste de Sur les traces de Dracula, Liens de sang entre autres, reviennent en ce mois de septembre 2011 avec un nouveau one-shot dans un genre où on ne les aurais pas attendu : un polar bien noir, un thriller bien glauque.
Une nuit de pleine lune nous montre comment un casse va dégénérer. Ce récit s’avère être aussi un huis-clos prenant, étouffant par moment où la violence explose.

Yves H. construit un scénario solide, à la mécanique parfaite, y incluant les éléments nécessaires pour nous tenir en haleine et nous donner notre dose de frissons. Je dis "frisson" car dans la deuxième partie, vous pourriez penser que cela tourne au "slasher-movie". Mais… Surprises et rebondissements sont aussi au menu. Il ne faudrait pas que je vous dévoile tout cela. Il ne faudrait pas gâcher l’élément de surprise du récit
Le scénariste ne nous présente que 7 personnages : les cinq jeunes et le couple Boisseau. Chacun à son caractère et son propre rôle à jouer. certains nous cachent des choses et ne s’avèrent pas être ce qu’ils sont vraiment.
Le final est à la hauteur de nos attentes et ne décevra pas le lecteur.
Yves H.aurait pu faire un film de cette histoire, mais il a préféré en faire une bande dessinée accompagné au dessin par un des auteurs majeurs du neuvième art : Hermann.

L’auteur des Tours des Bois-Maury a abandonné la couleur directe depuis peu et est revenu à un encrage classique. D’ailleurs, à ce propos, Glénat sort une version spéciale en noir et blanc en même temps que la version classique où vous pourrez vous délecter du talent d’Hermann.
Avec l’aide du coloriste Sébastien Gérard, il arrive à conférer un style, une atmosphère assez noire, qui vous file la chair de poule lors de scènes se situant dans l’obscurité. tenez, prenez cette case où le groupe approche de la maison avec ces couleurs de coucher de soleil, qui annonce que quelque chose va se dérouler. Avec cette case, nous sentons qu’un drame va se jouer. Hermann arrive aussi à nous faire voir quelques scènes chocs et spectaculaires. L’auteur fait une nouvelle fois des prouesses graphiques. Sa mise en scène, sa construction sont d’une grande efficacité.

Une nuit de pleine lune est une des belles surprises de cette rentrée 2011. Un polar glauque à lire d’urgence où Hermann et Yves H. montrent une nouvelle fois qu’ensemble, ils sortent de grandes œuvres.
A ne pas manquer pour vous donner le bon frisson !

 

Par BERTHOLD, le 5 août 2011

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