Une semaine sur deux

Tout en tendresse, tout en finesse. Pacco réussi à nous séduire avec ses histoires attendrissantes.
Même si quelque peu très maladroit coté drague, à n’en pas douter son album séduira certainement plus d’une femme. Peut-être a t-il été conçu avec cet objectif ?

Son côté "papa poule", dans tout le bon sens de l’expression, est d’un réalisme surprenant. Tranches de vie, tranches d’envie, sans rien cacher sur son côté papa sans enfant, ni sur son côté papa avec enfant, Pacco offre une bien ravissante vision des pères célibataires. Sans entrer dans la caricature, sans s’envoyer des fleurs, le père celibataire peut être un ours mal léché comme un homme débordant d’amour.
Le papa de Maé c’est tout ça. Un papa qui s’occupe à merveille de son enfant, mais aussi qui aime être des fois bien tranquille. Quoi de plus normal que de s’occuper de son enfant, mais aussi de soi ?
Pacco restitue ces grands moments de partage entre un enfant et son père. Moments souvent bien plus forts lorsqu’il s’agit d’une petite fille et de son papa. A la fois avec l’envie qu’elle reste un bébé, mais à la fois parce que maintenant c’est elle la femme de la maison, Maé en fait voir de toutes les couleurs à son papa.

Voilà un moment de bonheur sur 150 pages de lecture, un petit régal à savourer en célibataire, mais aussi en couple.

Par AUB, le 13 février 2012