Une vie avec les Tuniques Bleues

Willy Lambil est entré aux Editions Dupuis en 1952, il n’avait que 16 ans. Son premier travail fut de remplacer le lettrage français de la série Stanley par la version flamande.
Il veut devenir dessinateur de bande dessinée. A force de persévérance, il voit sa première œuvre publiée dans le Journal de Spirou, avec la série Sandy. 20 ans plus tard, il reprend le dessin de la série Les Tuniques Bleue qui connait un succès phénoménal, jamais démenti. Lambil a dessiné environ 60 tomes, montrant l’étendue de son talent et la maîtrise de son art…

Par berthold, le 30 novembre 2020

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Notre avis sur Une vie avec les Tuniques Bleues

J’ai découvert Willy Lambil, dessinateur de talent, sur les pages des Tuniques Bleues. Cela devait être en 1974 ou 1975. Ce fut un choc.
Depuis, je n’ai jamais raté le rendez vous avec cette série et je n’ai jamais été déçu par le dessin de Lambil.
Cet artiste n’est pas encore reconnu à sa juste valeur et pourtant, c’est un des grands noms de la bande dessinée. Si vous vous plongez sur son travail, si vous passez du temps à admirer les cases des Tuniques Bleues, vous vous rendrez compte de l’incroyable travail de Lambil.

Il manquait un livre, une biographie, pour mettre en avant et mieux faire connaitre ce dessinateur discret.

Christelle et Bertrand Pissavy-Yvernault ont la bonne idée de nous proposer des entretiens avec l’artiste. Je les en remercie.

Grâce à ce long échange, on découvre les débuts, la carrière et la vie de Willy Lambil. Il nous raconte des anecdotes avec d’autres collègues et d’autres pointures de la BD. On découvre aussi ses débuts, sa relation avec son patron de l’époque, Charles Dupuis. Dans quelles conditions il s’est retrouvé à reprendre le dessin des Tuniques Bleues, à la suite de la disparition de Louis Salvérius. et, forcément, sur sa relation avec Raoul Cauvin, leur complicité, leurs brouilles et comment est né Pauvre Lampil.

Grâce aux choix des dessins, des cases, des croquis proposés, on découvre que Lambil est un grand dessinateur. Certaines planches en noir et blanc des Tuniques Bleues sont magnifiques. On se rend compte qu’elles n’ont pas vraiment besoin de couleurs. Certaines de ses planches sont de véritables œuvres d’art, comme celle qui ouvre El Padre, qui nous en met plein la vue par cette maîtrise du noir et blanc. On voit aussi quelques-unes de ses aquarelles et quelques travaux méconnus et oubliés de nos jours comme cette série animalière avec le kangourou et le koala, par exemple.

Une oeuvre qui nous permet de mieux découvrir Willy Lambil, qui se livre comme jamais et qui parvient à nous émouvoir, à nous toucher par moment.
Un livre indispensable, idéal comme cadeau de fin d’année, à offrir ou à s’offrir sans hésiter un instant.

Par BERTHOLD, le 30 novembre 2020

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