Unité 731

Le Pacifique, en1943. La guerre entre le Japon et les Etats-Unis continue de faire rage. Le 19 juin, le destroyer Perkins est torpillé par un sous-marin japonais. Les survivants sont mitraillés par l’ennemi, seuls six  hommes ont pu s’en sortir. A bord d’une chaloupe, ils accostent sur une île. Sur la plage, ils découvrent deux dinghys de la navy, et du matériel. Si cela appartient à des commandos de marines, les survivants trouvent bizarre que tout cela ne soit pas cachés. De plus, ils trouvent aussi des cadavres.
Le groupe poursuit son exploration de l’île. Alors qu’ils profitent d’un endroit calme pour se laver, ils sont attaqués par des hommes aux comportements étranges. Ils ont l’air d’être des cadavres et ne semblent qu’avoir qu’un but : manger les survivants…

Par berthold, le 15 mars 2016

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Notre avis sur Unité 731

Rue de Sèvres continue de nous proposer de beaux albums. Avec Black Sands, l’éditeur confirme son partenariat avec Tiburce Oger, après le magnifique western Buffalo Runner.

Ici Tiburce Oger n’est que le scénariste. Il laisse la partie graphique à un nouveau venu, nommé Matthieu Contis.
Avec ce récit, Oger nous renvoie en 1943, pendant la guerre du Pacifique. Il met en scène un groupe de survivants qui découvre l’horreur en se faisant attaquer par des hommes qui n’en sont plus. Un seul survit, il s’agit du caporal Joseph Gregovitz qui découvre le secret de l’île.
En fait, on peut avoir l’impression de lire une énième récit de morts-vivants, sauf qu’ici, Tiburce Oger aborde un sujet méconnu de la Seconde Guerre Mondiale, les expériences réalisées par les japonais sur des prisonniers. Nous découvrons alors les horreurs de l’Unité 731, dirigée par Shiro Ishi.
Oger nous plonge ainsi dans l’horreur en découvrant ce qui a pu être réalisé par les savants japonais sur des personnes vivantes.
Le récit nous surprend et nous fait frissonner, mais surtout, il nous fait réfléchir sur ce passage de la Guerre du Pacifique. Un très bon récit d’aventure, de guerre qui tient toutes ses promesses. Tiburce Oger prouve une nouvelle fois qu’il est un excellent scénariste.

Quand à Michael Contis, son style fonctionne parfaitement pour ce genre de récit. Il met en image des passages forts et marquants, il nous place face à l’enfer vert où se retrouve le caporal. Les couleurs nous plongent dans l’atmosphère moite de cette jungle. Le dessinateur donne du rythme à ses planches. C’est avec plaisir que le lecteur découvre son travail.

Black Sands est un excellent récit de guerre et d’horreur, original, qui permet de découvrir une autre facette de Tiburce Oger en révelant un nouvel artiste : Matthieu Contis.
Une très bonne surprise qui sort ce mois-ci, chez Rue de Sèvres, que je vous recommande aussi.

 

Par BERTHOLD, le 15 mars 2016

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