UNIVERSAL WAR ONE
Babel

Que se passera-t-il quand la terre aura disparue? Voila une question à laquelle les survivants de l’escadrille Purgatory n’auront pas besoin de répondre. Car cette réponse, les Companies Industrielles de Colonialisation l’ont donnée ; et ce, depuis plus de trente ans. Trente ans, c’est le temps que les "CIC" ont mis à profit pour conformer l’univers à leur vision. Et la Terre, détruite, est brandie en étendard du nouvel ordre universel. Voila le nouveau "paradis" de l’escadrille Purgatory. Ces survivants sauront-ils y trouver leur place?

Par eric, le 1 janvier 2001

Publicité

2 avis sur UNIVERSAL WAR ONE #5 – Babel

Mon avis rejoint celui de B’iaccu : cette saga interstellaire mérite vraiment qu’on s’y attarde.
Certes, le déroulement est parfois ardu, car les théories quantiques qu’il nous présente sont complexes, même s’il trouve souvent une image pour la faire comprendre.
Toutefois, on est vraiment plongé dans un suspense galactique étonnant, avec ses rebondissements, ses coups tordus…
La réflexion est belle sur l’avenir de l’homme, et "Babel" mérite bien son titre : A vouloir unir, on aboutit à une dictature, celle des CIC en l’occurence.
J’ai trouvé que le ton dramatique montait encore d’un cran dans ce tome, il est vraiment très sombre. Je pensais sincèrement que les survivants de Purgatory, Kalish en tête, réussiraient à sauver la Terre. Même si ce n’est que de la BD, ça fait froid dans le dos.
Place maintenant au dénouement final dans le tome 6, dernier opus de cette saga qui devrait devenir incontournable.

Par PATATRAK, le 14 septembre 2005

Jusqu’à la lecture de ce nouveau tome, j’espérais que Bajram allait nous sortir une théorie quantique qui aurait permis de sauver la planète bleue. De ce point de vue là je ne suis pas déçu, mais la Terre restera un amas d’astéroïdes.
D’ailleurs, je me prends à rêver de voir un jour un André Brahic, ou un Hubert Reeves, écrire un livre sur la physique d’Universal War One. Comme a pu le faire Stephen Hawking en cosignant un livre sur la physique de Star Trek. Cela donnerait une toute autre dimension à cette saga.
Le dénouement de cette saga approche, et cela se ressent dans le rythme de cet album. A la différence des précédents tomes, les évènements se bousculent de plus en plus. Comme si après 30 ans le temps était compté. Au dela de l’histoire de science fiction qui est une des plus originales, Universal War One est une BD qui fait réfléchir. L’humanité est décrite dans ce qu’elle a de plus sombre. Toutes les avancées montrées dans cet album, tant économiques que politiques, que scientifiques sont autant de fléaux qui accablent le monde. Un monde dont le seul espoir semble être l’escadrille Purgatory. Et ces fléaux par extension, pourront accabler l’humanité si l’on n’y prend pas garde.
Tout cela peut faire que l’on s’attache ou que l’on reste hermétique à cette BD. Pourtant, le dessin de Bajram et les couleurs particulières qu’il cultive depuis Cryozone devraient encourager la découverte de cette saga. Ce n’est peut-être qu’un détail, mais j’adore sa façon de représenter l’espace.

Par Eric, le 28 septembre 2004

Publicité