UNIVERSAL WAR ONE
Work in progress

Que se passera-t-il quand la terre aura disparu ? Voila une question à laquelle les survivants de l’escadrille Purgatory n’auront pas besoin de répondre. Car cette réponse, les Companies Industrielles de Colonialisation l’ont donnée ; et ce, depuis plus de trente ans. Trente ans, c’est le temps que les "CIC" ont mis à profit pour conformer l’univers à leur vision. Et la Terre, détruite, est brandie en étendard du nouvel ordre universel. Voila le nouveau "paradis" de l’escadrille Purgatory. Ces survivants sauront-ils y trouver leur place ?
 

Par mat, le 1 janvier 2001

Notre avis sur UNIVERSAL WAR ONE # – Work in progress

Lorsque l’on a un pareil album entre les mains, qu’on le lit et qu’on doit en faire une critique, il y a deux choses dont on a envie de parler : tout d’abord de l’histoire puis de l’objet et de tout ce qu’il contient…
Je ne dirais que peu de mot sur l’histoire, elle est déjà amplement critiquée sur la fiche de l’album couleur. Je dirais juste que quand j’ai refermé ce bouquin je me suis dis « C’est grandiose ! », Bajram ne déçoit pas… jamais…
La couverture est très très belle et annonce directement le ton de l’album… la mort flottant dans l’espace…
Bajram est un maitre au commande de son scénario. C’est d’une complexité incroyable et pourtant on ne se perd jamais. Les sentiments sont palpables et sonnent bien.
On voit apparaitre le dénouement de ce qui sera à n’en plus douter l’une des meilleures séries de science fiction.

L’objet maintenant, c’est un très beau livre, tiré à 5000 exemplaires sont prix n’est vraiment pas excessif (33€) pour un tel album…
Il s’agit en fait d’une volonté de Bajram, « […]faire un tirage de luxe pour tous. Un grand ouvrage, une jaquette, un beau papier, avec le noir et blanc et le maximum de compléments et d’explications qu’on puisse y joindre[…] ».
Et en effet c’est vraiment ce que l’on trouve ici : un album de 96 pages avec une biographie de l’auteur, une préface de Matthieu Lauffray, une première partie où l’on trouve toutes les planches noir et blanc du tome 5 Babel, en seconde partie la totalité du synopsis original écrit en 1998~1999 et enfin une troisième partie de croquis et recherches en tous genres accompagnés de très nombreuses annotations.

Il semble que Bajram à vraiment atteint son objectif en réalisant un vrai bouquin de grande qualité dans lequel il parait plus que jamais proche des lecteurs…
Remarquable.

Par MAT, le 26 octobre 2004

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