UNIVERSAL WAR TWO
Le temps du désert

L’apocalypse a clôturé la Première Guerre Universelle. L’humanité n’aura jamais été aussi proche de sa disparition définitive si la civilisation de Canaan fondée par Kalish ne s’efforçait pas de survivre.
C’est depuis la planète Mars que l’on observe le soleil mourir, dévoré par un Wormhole laissé par la dictature. Les autorités de Canaan lancent une ultime attaque contre le Wormhole pour le fermer définitivement. Alors que l’échec est cuisant, un gigantesque triangle d’obscurité apparait devant le soleil et commence inlassablement et rapidement à se démultiplier…

Par aub, le 26 septembre 2013

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2 avis sur UNIVERSAL WAR TWO #1 – Le temps du désert

Y’a des fois comme ça, on fonce. On fait des kilomètres pour une folle envie… Aujourd’hui j’avais envie d’… une bande dessinée…
Et pas n’importe laquelle. Je voulais être dans les premiers à lire Universal War Two de Denis BAJRAM, tout simplement parce que j’ai toujours adoré Universal War One, et que le premier cycle fait parti des bandes dessinées que je lis régulièrement. Alors, depuis que je savais qu’allait (enfin) sortir la suite, j’en ai révé, je l’ai désiré… Et donc, tout logiquement, le jour venu, j’ai foncé…

Oui passionné de BD je le suis, oui des fois je craque sur des "tirages limités", comme aujourd’hui en achetant cette "Edition Prémium: 16 ans de réflexion". 7 pages supplémentaires composent cette édition qui revient sur le travail de Denis BAJRAM: la génèse, ses envies, ses peurs et ses doutes… Un tirage limité qui n’est pas forcément indispensable, mais tout de même intéressant. Les passionnés et collectionneurs vont se l’arracher.

Indéniablement, c’est la nostalgie qui nous prend dès les premières pages. On crève d’envie de retrouver les personnages du premier cycle, on crève d’envie d’être emporté par une histoire totalement folle que seul l’auteur maitrise et ou lui seul sait ou il va nous emmener… Et bien dans ce tome 1 du second cycle, c’est fait. Dès les premières pages le ton est donné et la mise en place de l’univers faite. Un seul regret, peut être un manque de profondeur sur les personnages, mais laissons les grandir dans les tomes suivants. Je suis persuadé qu’ils vont prendre de l’épaisseur et que l’on va vite s’attacher à eux comme dans le premier cycle.

Cette fois ci c’est une femme, Théa, descendante de Kalish, qui est l’héroïne de la série. J’ai adoré les nombreux clin d’oeil Kalish qui indéniablement fait donc parti de l’album…
Et puis il y a le Wormhole. Denis BAJRAM nous plonge dans une histoire grandiose, entre attentat et apparition d’un triangle mystérieux devant le soleil, les phénomènes s’annoncent prometteurs. Et puis il y a toujours cette excellente narration de Bajram, découpée en chapitres reprenant des extraits de la "Bible de Canaan", ça c’est clairement du Universal War et ça c’est vraiment bon!

Côté dessin, Bajram a toujours ce trait de crayon (même si il dessine à la palette graphique) droit, rythmé, net et précis. A nouveau nous sommes clairement dans la continuité du premier cycle.

Vous l’aurez compris, Universal War Two est une vraie suite d’Universal War One et c’est tant mieux, car je pense que c’est ce que nous avions tous envie de retrouver. C’est donc un essai concluant et réussi… On aura attendu longtemps pour avoir cette suite, mais indéniablement cela valait vraiment le coup de patienter sept années…

Alors Merci Denis pour ton travail, merci de n’avoir jamais abandonné, merci pour nous tous, lecteurs de la première heure, nous qui avons aimé le premier cycle et qui allons adorer le deuxième… Et le troisième, mais ça c’est une autre histoire, car avant il y a quand même une Deuxième Guerre Universel à terminer !

Par AUB, le 26 septembre 2013

La première guerre universelle est-elle vraiment finie ? On est en droit de se poser la question quand on voit ce que font les Cananéens aux habitants du système solaire. Kalish étant un peu misanthrope, on voit que la civilisation qu’il a contribué à faire naitre n’est pas des plus humanistes. Et pourtant, c’est par un parfait geste altruiste que va sans doute commencer la seconde guerre universelle. Et cette guerre risque de ne pas concerner l’humanité seule. Quand on voit ce qu’à pu faire Kalish en faisant un saut à proximité du soleil, que risque-t-il d’advenir de cette sonde qui a plongé directement dedans ? Car tout commence là avec le projet Phenix dans le but d’analyser le wormhole du soleil, on y envoie une sonde avec une intelligence artificielle d’un nourrisson…Ensuite tout n’est que pure conjécture et pour être fixé il faudra attendre la suite de cette fantastique saga. Dont la saison deux commence avec une belle entrée en matière.
Au début j’avais un peu peur, n’étant pas trop fan du parti pris artistique de Trois Christs, j’avais peur de retrouver ce choix graphique sur Universal War Two. Heureusement pour moi, cette nouvelle saison, prend le même chemin que la première le lecteur de la première heure ou celui qui découvre le série en cours ne sera pas perdu. Juste pour la parenthèse, quelques jours avant la sortie, l’éditeur a fait dans certaines Fnac, de véritables murs avec les tomes d’Universal War One, donc difficile de passer au travers. Comme dirait Roger Waters, c’est une autre brique dans le mur (Pink floyd était en concert la semaine de la sortie) qui vient s’ajouter à ce monument de la SF.
Comme mon cher confrère, Universal War One est sans doute la seule série que j’aime à relire d’une année sur l’autre, au point d’en avoir les différentes versions et même les "art-books". C’était donc avec une certaine avidité teinté d’impatience que j’ai dévoré cette bande dessinée.

Par Eric, le 30 septembre 2013

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