UNWRITTEN (THE)
On to Genesis

La première partie (en deux épisodes) est ouvertement là pour boucler les péripéties baleinières de Tom, d’une part, mais aussi pour refaire le point sur l’univers de la série. Histoire de remettre à plat les différents enjeux de l’intrigue et pouvoir ainsi rebondir sur la suite. Ce qui donne globalement un bon album, peut-être plus axé sur les dialogues que les précédents tomes, tout en étant certainement plus accessible aussi (bien que la deuxième partie demande aussi de la concentration).

Mike Carey démontre une nouvelle fois qu’il tient là un excellent concept et qu’il y a encore de très bonnes choses à raconter avec. Cette fois, en abordant le thème de l’imaginaire collectif, de la création, des BD populaires il entre dans une sorte de mise en abîme intéressante sur la BD que le lecteur tient lui même dans les mains. Bon, il traite pas mal du héros, de la transposition de notre propre vécu sur nos créations.
Bon, l’implication de Wilson Taylor là dedans est un peu confuse et pas toujours très convaincante, Carey brouille un peu plus les pistes et en fin de compte on n’est pas tant touché que ça par la résolution de l’arc en question.

Il n’en demeure pas moins que cette série continue de bien m’intriguer. les auteurs posent des questions passionnantes sur la lecture, le livre et l’imaginaire. Des questions qui méritent largement l’achat de ces volumes depuis le début !

Si vous ne connaissez pas, faites le pas !

Par FredGri, le 30 janvier 2012