VAGABOND
Vagabond

Miyamoto Musashi rencotre fortuitement Kojiro Sasaki au sein de la famille Hon’ami. Les deux génies du sabre sont enfin face à face. Mais la rencontre est surtout l’occasion pour Musashi de se remettre en question par rapport à la voie du sabre. Le duel à mort tant attendu n’aura pas lieu. Pour la première fois Kojiro renonce à dégainer son arme devant un adversaire de valeur, permettant ainsi à Musashi d’aller affronter Denshichiro. Si Ryohei tente vainement une dernière fois d’empêcher ce duel, le destin du clan Yoshioka est en marche. Le décor est planté : deux adversaires, un combat à mort, l’honneur d’une maison d’un côté, la voie du sabre de l’autre, réunion de tous les personnages secondaires attendant impatiemment le résultat fatidique entre les deux bretteurs. Il ne peut en rester qu’un…
 

Par Arkangel, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur VAGABOND #24 – Vagabond

Les chemins des deux personnages centraux se sont enfin. Les personnages secondaires qui ont coyoyé nos deux héros sont aussi au rendez-vous : Matahashi Hon’iden, le moine Soho Takuan, Otsu, Jotaro. Mais le duel tant attendu n’aura pas lieu. C’est un autre affrontement qui est en préparation qui scellera à jamais la destinée de Miyamoto Mushashi au travers de la voie du sabre.
Le scénarion adapté par Takehiko Inoue de la biographie romancée d’Eiji Yoshikawa nous propose le cheminement d’un ronin génie du sabre en devenir entouré de personnages attachants aux personnalités bien trempées qui magnifient le personnage principal. Tous les ingrédients d’une bonne recette sont réunis : un personnage principal charismatique en quête de soi à travers la voie du sabre,un adversaire tout aussi impressionnant pour créer la légende, des personnages secondaires hauts en couleur représentatifs d’une période révolue et d’un japon en mutation. On notera dans ce volume l’apparition d’une arme à feu, fruit des échanges économiques avec l’Europequi fera l’objet et ce, jusqu’au XIXème siècle de conflits entre les adeptes du sabre et de la tradition et les patisans de l’ouverture avec l’utilisation des armes à feu lors des guerres. Ce point est notamment abordé dans le film le dernier samouraï avec Tom Cruise ou dans le manga de Samura l’Habitant de l’infini.
Le trait de Takehiko Inoue, précis, détaillé, magnifie les expressions du visage des personnages et la qualité des décors participent à l’excellence de la série. Les expressions simiesques de ses personnages pour accentuer un effet comique à la situation se font plus rares que dans ses autres séries notamment Slam Dunk, l’auteur s’attachant à un plus grand réalisme des expressions de ses personnages.
Si le crayonné monochrome participe à la grande qualité de ce manga, que dire de la colorisation (peinture à l’eau) des premières planches introductives d’album. On rêverait d’une colorisation de l’intégralité de la série tant le rendu pousse à l’émerveillement. La beauté des dessins n’est pas sans rappeler le travail de Vink dans la série le moine fou.
Bref Vagabond est une série incontournable pour les amateurs du Japon et de ses samouraïs, d’une grande qualité tant au niveau du dessin et du scénario. On attend avec impatience le prochain album.

Par Arkangel, le 24 juin 2007

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