VAIROCANA
Volume 1
Le prince Iska est dans une situation bien difficile. Il a libéré, sans le vouloir, un démon que sa famille avait eu du mal à neutraliser 400 ans plus tôt. Ce spectre va aussitôt semer la mort dans la famille royale avant de quitter les lieux pour préparer d’autres noirs desseins.
Pour cette faute gravissime, Iska va devoir partir à la poursuite du démon, Nué, et le détruire. Cela ne va pas être facile. Le prince a toujours été considéré comme un raté par les autres membres de la famille royale. Il n’a aucune notion de ce qui l’attend à l’extérieur du château.
Une autre barrière se dresse contre sa quête : un esprit maléfique qui hante son être et qui peut se réveiller à n’importe quel moment.
Heureusement, Iska va croiser la route d’un autre spectre bien décidé à neutraliser Nué.
Par legoffe, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2731620110
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Notre avis sur VAIROCANA #1 – Volume 1
En règle générale, les Humanoïdes Associés, à travers leur collection « Shogun Shonen », publient des mangas conçus par des auteurs européens. Vairocana est une exception. Son créateur est, en effet, une Japonaise, Moa Hato. Plus rare encore, ce livre est encore inédit au Japon.
L’arrivée d’un manga en France avant même sa parution dans son pays d’origine pourrait sembler louche en terme de qualité. Heureusement, à la lecture du livre, il s’avère que cette série n’a rien à envier à d’autres productions du même genre parue sur le sol nippon.
Ce récit de style fantasy use des recettes habituelles avec une bonne dose de réussite. Néanmoins, la piste suivie concernant le jeune héros amène un peu de fraîcheur. Iska n’a pas la trempe d’un combattant et sa faiblesse est encore augmentée par ce fameux mauvais esprit qui le parasite. Cela donne une configuration plus originale que la moyenne.
Pour le reste, on trouve quelques combats contre des monstres ou des spectres, mais sans qu’ils soient trop nombreux. De nombreux autres seconds rôles font leur apparition et auront sans doute une place non négligeable par la suite.
Côté graphisme, ce n’est pas mauvais mais pas vraiment exceptionnel non plus. Les scènes d’action sont confuses tandis que d’autres cases, très pauvres en arrière-plans, donnent une impression de bâclé. Seuls les dessins des personnages tirent vraiment leur épingle du jeu.
Le scénario est agréable à suivre et, maintenant que les pièces sont en place, la partie peut s’avérer intéressante. Il suffit pour cela que la mangaka poursuive dans le bon sens. Nous saurons maintenant bien vite ce qu’il en est.
Par Legoffe, le 10 avril 2008