VALERIAN
Le pays sans étoile

A l’extrémité de la galaxie, Valérian et Laureline, les deux représentants du Service Spatio-temporel de Galixity font une tournée d’adieux aux quelques colons qui se sont installés sur les quatre planètes qui composent le système d’Ukbar. C’est en atteignant Ukbar 4 que les deux agents s’aperçoivent que tout le système est menacé de destruction par une mystérieuse planète qui fond sur lui. N’écoutant que leur courage, Valérian et Laureline vont à l’encontre de la planète et découvrent que celle-ci recèle de la vie en son sein. Et c’est en poursuivant leurs investigations qu’ils s’aperçoivent que la cause de la course folle de l’astéroïde creux est dû à l’affrontement sans relâche de deux peuples, Valsennar et Malka. Considérant l’imminence du péril, les deux terriens se chargent sur le champ de trouver le moyen de sensibiliser les belligérants à ce terrible problème qui doit passer par l’arrêt des hostilités.

 

Par phibes, le 22 août 2010

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Notre avis sur VALERIAN #3 – Le pays sans étoile

Les deux agents spatio-temporels de Galixity sont à nouveau à pied d’oeuvre et doivent, en ce nouvel épisode, porter secours à des colons qui se sont installés sur les planètes les plus éloignées de la galaxie en tentant de gérer un conflit entre deux peuplades.

Encore une fois, Pierre Christin nous embarque dans des péripéties futuristes dont il a le secret et qui mettent à profit son imagination débordante quant à la création de mondes originaux. Par cette aventure, il se fait le découvreur d’un système complet interne à une planète, au sein duquel le fonctionnement d’une société, grevée par une guerre intestine, est radiographiée. C’est ainsi que l’auteur se permet de jouer sur les antagonismes en opposant deux communautés aux organisations inversées.

Les pérégrinations de ses deux héros, ô demeurant bien sympathiques, sont très plaisantes et se lisent d’un trait, grâce à l’intrigue qui ne manque pas de rebondissements. De par leurs aptitudes et leurs ressources, Valérian et Laureline s’imposent en agents pacificateurs face à des Zahiriens un tantinet lourdauds et sans réelle ambition.

Jean-Claude Mézières réalise un travail sans faute, se découvrant dans des ambiances futuristes très poussées. Tout en animant formidablement son duo d’héros dans une représentation attrayante, il exécute des décors innovateurs, allant de l’infiniment petit à l’infiniment grand. L’originalité du monde propre aux extraterrestres est dépaysante à souhait, mélange sophistiqué de désert rocheux et de mégapoles arabisées. Par ailleurs, les combats sont grandioses et dégagent une violence bien perceptible.

Un excellent épisode, réalisé originellement en 1972 et tout aussi fringant aujourd’hui, à lire et à relire avec toujours autant de plaisir.

 

Par Phibes, le 22 août 2010

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