VALERIAN
Bienvenue sur Alflolol
Valérian et Laurenine reviennent d’une mission sur Technorog, planète minière exploitée par la civilisation terrienne, dans un lointain futur. Au passage du bouclier d’énergie qui protège la planète, Laureline ressent un étrange appel.
Cet appel les conduit vers un mystérieux vaisseau visiblement abandonné, dans lequel ils rencontrent un sympathique groupe. Il s’agit des habitants originels de la planète, qui après un périple de 4000 ans, reviennent prendre possession de leur terre.
Ces êtres sont aussi puissants que sympathiques, cependant il n’en est pas de même des administrateurs de la planète qui voient d’un mauvais oeil le retour de ces habitants, oisifs et fêtards, même si la législation intergalactique donne droit aux habitants originels à disposer de leur planète.
Par TITO, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2205046519
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Notre avis sur VALERIAN #4 – Bienvenue sur Alflolol
Ce tome est particulièrement intéressant, à plusieurs titres. Tout d’abord c’est particulièrement bien scénarisé, et en dehors de quelques dialogues un peu naïfs, difficile d’imaginer que ce tome date de 1972. Les dessins de Mezieres sont impeccables, Laureline toujours aussi belle et fragile, Valérian aussi héroïque, et l’ensemble se lit d’une traite. L’humour est omniprésent et rend la lecture agréable (Laureline qui semble se moquer de Christin et son habitude de la rendre toujours captive : « la faune de l’espace est mysogine »…).
Ce que je retiens surtout, c’est l’analogie évidente avec la colonisation américaine. Sous prétexte qu’un peuple, habitant primaire de la terre que l’on souhaite exploiter, n’a pas les mêmes meurs ni la même apparence, on les parque, on les exploite, on les affame. Et si la fin est plus heureuse que le devenir du peuple indien d’amérique, le message est très clair, et finalement très engagé.
A lire en écoutant « Rust Never Sleep » de Neil Young et particulièrement le titre « Pocahontas » qui raconte la même histoire… En plus triste… En moins Valérian…
Par TITO, le 13 avril 2003