VASCO
La mort blanche
Tolède, Espagne.
En plus de la peste qui rôde, il y a les troupes rassemblées par Bertrand du Guesclin qui menacent de piller s’ils ne reçoivent pas leurs soldes.
L’or qui se trouvait dans trois coffres a d’ailleurs disparu. Vasco se retrouve suspecté. Il est donc arrêté et passé à la question par du Guesclin, et ce malgré leurs précédentes aventures communes, à l’époque où du Guesclin était surnommé le Dogue de Brocéliande.
Par berthold, le 9 décembre 2009
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782803625345
Notre avis sur VASCO #23 – La mort blanche
La mort blanche conclue le diptyque entamé avec la Dame noire. Nous allons retrouver Vasco en fâcheuse posture.
J’aime bien cette série. Outre le contexte historique Gilles Chaillet, en excellent conteur, nous entraîne soit dans de bons récits d’aventures ou soit dans de bonnes intrigues policières. Ce 23ème tome est par ailleurs plein d’énergie. Il y a de nombreux rebondissements et il est mené à un rythme d’enfer. Bien sûr, un peu d’humour est présent pour atténuer la vision de certaines scènes assez violentes. N’oublions pas que nous sommes au Moyen-Age et qu’à cette époque, les soudards, les soldats, les mercenaires n’étaient pas des enfants de choeur. Ni le peuple opprimé d’ailleurs. Ces scènes-là, où le peuple espagnol se révolte contre les Français, me rappellent ce que vivront aussi les troupes de Napoléon en Espagne bien plus tard.
Chaillet rajoute un personnage féminin qui court après Vasco, pour connaître les joies du sexe avant d’être envoyée au couvent, mais celui-ci a d’autres soucis en tète. Cela donne quelques scènes cocasses et un peu d’érotisme aussi..
L’intrigue imaginée par Chaillet est vraiment prenante. C’est toujours un plaisir de suivre les aventures de Vasco.
Depuis le tome précédent, Chaillet a laissé sa place de dessinateur à Frédéric Toublanc. Son style reste dans l’esprit du créateur de Vasco. Il va nous donner les mêmes soucis du détail lors de reconstitution des villes, des costumes et autres. Son dessin est dynamique, ses filles sont jolies et sexys. C’est donc un bon dessinateur qu’il va falloir surveiller.
La mort blanche s’avère être une excellente conclusion d’une aventure qui nous aura bien tenu en haleine. Alors, vous aussi, venez donc voir Tolède et ses environs. Soyez témoins de ce qu’ont fait les troupes françaises de Du Guesclin en Espagne. Mais surtout, venez voir si Vasco réussira à se sortir d’affaire…
Par BERTHOLD, le 9 décembre 2009
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