VASCO
Le Diable et le Cathare

Cela faisait très longtemps que Vasco n’avait plus revu son père, et malheureusement, les dernières nouvelles qu’il venait d’obtenir à son sujet étaient extrêmement préoccupantes : celui-ci avait embrassé la religion cathare et était promis au bûcher dans la Cité de Carcassonne ! Vasco s’y rendit alors prestement et parvint à s’introduire dans la forteresse dans laquelle toute la population était en train de se précipiter puisque les armées anglaises marchaient sur elle.

Vasco tenta de faire libérer son père et ceux qui devaient être exécutés avec lui, mais ses efforts furent vains et le jour de la sentence arriva. Les portes de la forteresse furent ouvertes pour le comte d’Armagnac qui s’était annoncé, venant de Toulouse pour assister au spectacle, mais à la grande surprise du sénéchal de Carcassonne, et de toute l’assemblée, en se faisant passer pour lui et son escorte, c’est celui qu’on appelle Sicart le Diable qui s’est introduit dans la place, avec pour ambition celle de libérer les Cathares !

Malgré le bénéfice de l’effet de surprise, Sicart le Diable se heurta à une opposition telle qu’il dut battre retraite. Pour assurer sa fuite, il ne trouva d’autre moyen que prendre en otage le jeune fils du sénéchal de Carcassonne.

L’exécution publique des Cathares fut ajournée, et proposa de ramener à Carcassonne l’enfant otage en échange de la liberté de son père et de ses comparses. Ce qui lui fut accepté…
 

Par sylvestre, le 2 août 2009

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Notre avis sur VASCO #7 – Le Diable et le Cathare

C’est original que l’auteur Gilles Chaillet ait choisi de donner des précisions sur le père de son personnage principal (et donc de Vasco également), en proposant le temps de quelques vignettes un flashback nous ramenant à Arezzo et à Sienne, en Italie. Mais c’est surtout original qu’il ait souhaité aborder la question cathare en impliquant autant un parent de son héros. Cela dit, c’est un choix (actant soit dit en passant que les derniers Cathares de Montségur… n’étaient donc pas les derniers !), et c’est surtout l’occasion pour nous lecteurs de voir se dérouler l’action pour partie dans cette très belle forteresse qu’est la Cité de Carcassonne !

Une occasion doublée d’un véritable plaisir tant Gilles Chaillet, loin à l’époque des canons de la BD actuelle et de ses contraintes de rapidité de production, nous régale de nombreuses vues de cette citadelle aujourd’hui encore très bien conservée et toujours aussi photogénique ; autant que d’autres monuments et paysages qu’il a dessinés de la plus belle manière réaliste, aidé par Thierry Lebreton.

La lecture de la série Vasco, aujourd’hui proposée également en collection d’intégrales, est la garantie d’un moment de plaisir intelligent puisque tendant à raconter aux lecteurs l’Histoire de France et parfois ses aspects moins connus à travers des fictions de qualité. C’est aussi suivre les aventures exaltantes d’un héros volontaire, généreux et au caractère bien trempé ; aventures qui ont su se hisser au rang de classiques de la bande dessinées tant par leur style graphique franco-belge typique de l’école Jacques Martin que par l’intérêt suscité par un scénario clair et bien construit.

Attention, valeur sûre.
 

Par Sylvestre, le 2 août 2009

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