Vaudevilles

Malgré tout, je peux vous le dire, j’ai eu du mal à accrocher à ces histoires !
Non seulement parce que le graphisme ne m’a pas séduit, mais surtout parce que cet univers complètement décalé, qui joue sur les mots, sur les petits travers du monde qui nous entoure ne me parle pas une seconde ! La mise en page est laborieuse et du coup les planches ne défilent pas de façon aussi fluide que je l’aurais souhaité.

Résultat, on obtient un album qui rassemble les pages parues dans Fluide, aux contours assez grossiers, l’humour y est donc très particulier, l’auteur explore la vie de quelques personnages en marge de la société, il se moque gentiment d’eux, de leurs particularités, de ce qui les exclut aux yeux des autres. Ces personnages sont le plus souvent grotesques, un peu stupides sur les bord. Ils évoluent dans un monde qui suit un peu le même modèle, pas très fin, ni très subtile, qui sent l’humour potache sans beaucoup de fond, immédiat !

Je ne dis pas que ça ne fonctionne pas, juste que d’une part j’ai du me forcer pour aller jusqu’au bout, avec une histoire mettant en scène Toto bourrée de toute petites cases noyées dans les pavés de texte… Ensuite le dessin a eu un effet rébarbatif sur moi. C’est certainement dommage, cela mériterait sans doute de passer cet écueil…
Toujours est-il que ce volume pèche un peu en comparaison des autres albums de la collection qui sont plus enthousiasmant !

Pour amateurs !

Par FredGri, le 18 septembre 2014