Veil
(Veil 1 à 5)
Dans une pièce secrète, profondément enfouie près d’une voie de métro abandonnée une femme se relève, nue, au milieu d’une pentagramme. Elle ne sait pas qui elle est, elle semble apprendre le langage humain au fur et à mesure… Elle décide de sortir, de découvrir le monde extérieur et se retrouve en plein New York. Un jeune homme la prend alors sous son aile, il s’appelle Dante. Mais très vite il se rend compte que cette mystérieuse jeune femme, qui dit s’appeler « Veil » a d’étranges pouvoirs. De plus, on semble la rechercher…
Par fredgri, le 1 mai 2016
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782756077352
Notre avis sur Veil
On avait découvert Toni Fejzula avec son magnifique album, Central Zéro, paru en 2003 chez Soleil, aux côtés d’Alex Nikolavitch ! Son dessin était déjà très impressionnant, exceptionnellement maitrisé et on avait alors hâte d’en voir davantage !
Mais voilà, il a fallu attendre plus de 12 ans avant de retrouver cet artiste discret, cette fois aux commandes d’une mini série scénarisée ni plus ni moins par le grand Greg Rucka ! Quel retour !!! Le style graphique a énormément évolué, mais fondamentalement cela reste aussi beau que ce qu’on avait pu voir en 2003.
Nous nous retrouvons en plein récit d’horreur, avec une étrange créature qui sillonne les rues de New York. L’ambiance est angoissante et lourde, les personnages sont avares de parole, Rucka mettant bien plus l’accent sur sa narration, sur l’atmosphère elliptique et sur un récit qui se déroule lentement. C’est intrigant et très bien rythmé. Le scénariste ne se perd pas non plus dans des descriptifs inutiles, il laisse l’histoire avec ses zones d’ombres.
Il faut dire que les intrigues à base de créatures ramenées du fin fond des enfers c’est assez habituel maintenant, il suffit de repenser à Hellboy, au Chtulhu, et de ce point de vue là je trouve que Rucka est assez habile pour ne pas justement essayer de bassement courir sur les mêmes codes, axant son récit davantage sur l’affrontement entre tout les partis qui veulent soit stopper Veil, soit simplement la manipuler.
Nous n’avons donc pas toutes les solutions, loin de là, mais la lecture est réellement très fluide et captivante !
D’autant que Fejzula construit une trame narrative graphique très précise, avec des cadrages réglés au millimètre, c’est magnifique et envoutant !
Une très bonne surprise qui nous démontre que Fejzula a encore d’excellente munitions dans sa sacoche ! On croise juste les doigts pour qu’il nous revienne très vite maintenant que Veil est enfin traduit en France !!!
Très recommandé !
Par FredGri, le 1 mai 2016