Veillée Funèbre
Kiev, capitale de l’Ukraine, un jeune étudiant en philosophie Thomas Brutus est mandé par un riche seigneur dont la fille est mourante.
Cette dernière insiste pour que ce soit Thomas qui lui lise les prières des agonisants.
Contre son gré, le jeune philosophe, encadré des hommes du seigneur, est amené auprès de la jeune fille qui décède au moment de son arrivée.
Pourquoi l’a t elle demandé expressément ?
Thomas l’ignore jusqu’au moment où il voit la jeune fille. Des réminiscences d’une ancienne aventure lui reviennent alors.
Accompagné de deux amis, après s’être égaré dans la steppe, il trouve refuge dans la maison d’une vieille femme. Celle-ci se révèle être une sorcière et s’en prend à notre philosophe, l’utilisant comme monture pour chevaucher en des mondes inconnus. Finalement Thomas reprend le dessus et inverse les rôles. Au bout de la nuit la sorcière épuisée s’effondre et Thomas se rend alors compte que c’est une adorable jeune fille.
Jeune fille qu’il retrouve donc dans le cercueil.
Vont commencer trois longues nuits de prières d’exorcisme, dans une chapelle hantée par la sorcière et les forces du mal.
Par olivier, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782756013169
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Notre avis sur Veillée Funèbre
Martine Muller nous régale d’une histoire inspirée d’un conte de Nicolas Gogol. Toute l’ambiance des contes russes traditionnels s’offre à nous. Un brin d’humour, la neige, la steppe, une sorcière, les forces du mal, un jeune étudiant pauvre confronté à des forces qui le dépassent…
Une bonne partie de l’histoire repose d’ailleurs sur la personnalité de Thomas.
Ce n’est certes pas un super héros, non, même s’il va aller jusqu’au bout de sa mission. Ce n’est que contraint et forcé qu’il le fera après quelques malheureuses tentatives de fuite.
Le rythme de l’histoire est parfaitement soutenu, si bien qu’il est difficile d’abandonner la lecture en cours. Que va-t-il advenir de Thomas ? Vaincra-t-il la sorcière une seconde fois ?
Le dessin de Jérôme Lereculley, (7 voleurs, Arthur), est quant à lui tellement expressif que l’on trouve de pleines pages sans presque, voire sans aucun dialogue.
Toute la puissance des forces du mal, l’épouvante que crée la présence de la sorcière vampirique, repose sur le dessin qui se suffit amplement à lui-même pour relater toute l’horreur du combat.
Aussi à l’aise dans les décors et les paysages de carte postale de Noël que dans le rendu de la vision démoniaque de la jeune fille. Jérôme Lereculley nous fait partager les peurs, que dis-je, l’effroi qui s’est installé dans cette chapelle mortuaire après avoir terrorisé les habitants du village.
Martine Muller et Jérôme Lereculley nous font découvrir ou redécouvrir une part de ce folklore traditionnel avec une adaptation et un découpage tout à fait adaptés au rythme de la bande dessinée.
Une histoire remarquable, prenante, sans happy end, avec un dessin qui transcende l’histoire de Gogol.
Par Olivier, le 15 février 2009