VENEZZIA
Wardélia

Venezzia est un monde difficile. Deux cents millions d’êtres humains vivent sur un petit continent au milieu d’un océan. Sur ce monde se mêlent pénurie, surpopulation, richesse et misère. Nombreux cherchent refuge dans le Plasma, qui est à la fois l’unique source d’énergie de Venezzia mais aussi une drogue. Et rare sont ceux qui rêvent encore à l’Eldorado.
Kassian croit qu’un tel endroit existe, lui qui dirige d’une main de fer son petit empire et veut mettre la main sur une telle mane. Certains indices lui laissent penser qu’il est sur la bonne voie. Il met rapidement la main sur des adolescents issus de la noblesse : Nitya et Riguel, qui connaitraient le chemin à ce monde d’oppulence connu sous le nom de Wardelia.
Mais les amis des captifs ne l’entendent pas de cette oreille et tentent tout pour libérer leurs compagnons injustement captifs.

Par eric, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur VENEZZIA #1 – Wardélia

Venezzia s’annonce comme une sorte de conte, une quête d’un monde meilleur. On peut y trouver des influences venant de dessins animés comme Sky Lands ou Wonderful days dans le traitement du monde de Venezzia. Un monde qui par ses couleurs est presque onirique, loin de l’idée qui pourrait nous faire penser à Waterworld. Ainsi les auteurs jouent la carte de la science fiction, on y trouve une certaine uchronie avec des machines volantes qui font penser à de vieux coucous, comme on peut en voir dans Crimson Skies.
L’univers mis en place s’annonce fantastique, mais le lecteur n’est pas encore immergé car on s’attarde sur les nombreux personnages qui viennent animer le récit. La lutte qui s’annonce est un peu manichéenne et peut sembler  inégale, si inégale que l’on prend rapidement en sympathie les adolescents victimes de la dictature de Kassian.
Graphiquement, même si c’est un album de bande dessinée, on est plus proche du manga que de l’école Franco-belge. Les personnages avec leurs gros yeux sont expressifs. Les couleurs donnent vraiment vie à cet univers surprenant et laissent l’impression de voir un dessin animé plus qu’une bande dessinée.
Ce premier tome est rythmé et malgré le nombre conséquent de pages, le lecteur en redemande presque. Les auteurs livrent un album qui met l’eau à la bouche.

Par Eric, le 14 janvier 2007

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