VENGEANCE DU COMTE SKARBEK (LA)
Un coeur de bronze

Une épopée haute en couleurs et un scénario particulièrement bien ficelé achèvent ce diptyque pour notre plus grand plaisir !

Ce deuxième tome très attendu, commence par une coupure de presse relatant les derniers événements du procès, rafraîchissant par la même subtilement les souvenirs du lecteur quand au contenu du précédent tome ;o)
Cela fait que même sans avoir lu la première partie de l’histoire, on peut aisément se lancer dans la lecture du second album ; mais ce serait bien dommage de se priver d’un tel plaisir ;o).

Le récit du comte, au cours du procès, répond à toutes les questions que l’on peut se poser à l’issue de la première partie de l’histoire.
Mais les choses ne s’arrêtent pas là et c’est toute l’idée de géni du scénariste Yves Sente, car l’affaire va comporter jusqu’à la fin, de multiples rebondissements !

Le dessin de Grzegorz Rosinski est absolument fabuleux. Le type de mise en couleur choisi par l’auteur dans un style « très peinture à l’huile» relie en permanence l’esprit du lecteur à l’époque où se déroule l’histoire et à l’univers artistique dans lequel évoluent les principaux personnages.
Ce graphisme se prête avec bonheur à tous les types de scènes et particulièrement aux nouveaux cadres dans lesquels évoluent les personnages ; par exemple les scènes de pleine mer à bord des superbes bateaux à voile de l’époque, les scènes de piraterie ou encore les années passées sur les îles au large d’Haïti et bien d’autres choses ; mais j’en ai déjà trop dit … ^_^

Cela me donne bien envie de me relire les deux albums histoire de me délecter à nouveau de ce petit bijou du neuvième art   : o)))

Par Isa, le 20 novembre 2005

Un peu plus d’exotisme dans ce tome 2 avec cette parenthèse îlienne ; du frisson, avec ces épisodes de piraterie qu’on n’aurait pas pu soupçonner à la lecture de l’excellent tome 1, l’implication de personnages célèbres de l’époque, aussi, et enfin une mise à jour de la vérité à coups d’exposés mensongers… Autant d’éléments du scénario qui font que jusqu’à la fin, jamais le lecteur ne peut être sûr à 100% qu’il a les yeux bien ouverts sur l’affaire et qu’une surprise ne viendra pas à nouveau tout bouleverser. Yves Sente clôt le diptyque La vengeance du Comte Skarbek avec grand talent ; tout autant que Rosinski qui nous aura vraiment épatés.

Bravo !

Par Sylvestre, le 14 décembre 2007