VENT DANS LES SAULES (LE)
Le bois sauvage

A la sortie de l’hiver, les animaux comme la nature se réveillent. Ainsi, Taupe jette un oeil dehors, sent le soleil chauffer sa fourrure, voit les premières fleurs sur les arbres, et aperçoit Rat qui en faisait autant de son côté. Ils décident d’aller pique-niquer pour profiter de ces beaux jours du printemps. Alors, Loutre les rejoint, puis Crapaud et ses innombrables lubies. Leurs aventures vont les mener à la rencontre de Blaireau jusqu’au bord de l’hiver.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur VENT DANS LES SAULES (LE) #1 – Le bois sauvage

Un gageure formidable : Michel Plessix adapte ici en bande dessinée
la nouvelle de Kenneth Grahame : « The Wind in the Willows ». De cette
histoire et au premier coup d’oeil, il en fait un conte pour enfants où les
animaux ont le rôle principal, portent de splendides costumes et montrent
des caractères plutôt divergents. Avec un regard adulte on lit parfaitement
les rivalités ancestrales de la tradition et de l’avant-gardisme. Comme si
çà ne suffisait pas, il installe ici ou là des références poétiques ou
picturales et c’est ainsi qu’il a placé bien caché dans une scène champêtre
(page 24) « L’Origine du Monde « De Gustave Courbet. Les impressionnistes ont
également la part belle avec des clins d’oeil à Monet ou Van Gogh. Et on
trouve aussi Klimt (pour l’art nouveau venu d’Autriche). Voilà ce qui est
une très jolie histoire qui peut faire rêver plusieurs générations et qui
peut aussi être une base de recherche ludique sur l’art en général.

Par MARIE, le 7 décembre 2002

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