VERDUN... TOUT LE MONDE DESCEND !..
Verdun... Tout le monde descend !..

1916. Les tranchées.
Les soldats français sont fatigués de cette guerre. Ce jour là, un général vient faire une inspection surprise. Alors qu’il regarde les armes, il tombe sur celle du soldat Dupon. Son fusil n’est pas bien entretenu, au contraire de ces camarades hirsutes. Comme punition, Dupon servira de cobaye pour tester une invention du professeur Dubrûle : le "bouclier roulant". Dupon est réticent mais il n’a pas vraiment le choix : c’est soit ça, soit c’est le peloton d’exécution. Dupon part donc affronter les allemands avec cet engin…

 

Par berthold, le 9 octobre 2012

Notre avis sur VERDUN… TOUT LE MONDE DESCEND !.. # – Verdun… Tout le monde descend !..

Verdun…Tout le monde descend est un livre de court récits mettant en scène comme personnage principal le soldat Dupon où la première guerre mondiale est traitée sous le signe de l’humour. Mais un humour noir .
Il est vrai que certains gags sont assez amusants, mais au fond, il y a quand même les horreurs de la guerre. Cold, le dessinateur, arrive à nous le faire ressentir par son coup de crayon, en s’appuyant sur certains détails. Son noir et blanc permet aussi d’appuyer ce propos. Son style reste assez efficace dans l’ensemble et donne aussi quelques moments assez drôles. Je repense à cette charge et aux soldats qui s’abritent derrière le "gros". Cold s’applique aussi à rendre crédibles ces soldats en ne les dessinant pas n’importe comment.
Et puis, ces protagonistes ont de la gueule.
Le scénario de Delan tient la route en donnant une certaine cohérence à ces récits. Il y a de très bonnes idées, d’autres moins bien exploitées comme celle de Dirty Mata Harry.
Les auteurs se permettent quelques clins d’oeils et autres hommages à d’autres médias ou "héros" du neuvième art comme cet épisode avec les allusions à Astérix d’Uderzo et Goscinny.

Bref, un livre qui se lit avec un certain plaisir et qui permet de faire prendre conscience de l’absurdité de cette (des) guerre (s).

 

Par BERTHOLD, le 9 octobre 2012

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