Version cinéma
(JUSTICE LEAGUE 7 à 11 + 0 + 14 à 16 et 18 à 21)
Le docteur Sivana observe le monde et découvre que partout il y a un certain nombre de personnes qui partagent la même expérience. Au détour d’un ascenseur, d’une porte ils se retrouvent, comme par magie, dans un lieu qu’on appelle "Le Roc d’Éternité", un vieil homme est assis sur un trône de pierre et leur annonce qu’ils ne sont finalement pas le bon choix, et soudain ils sont renvoyés chez eux ! Sivana a besoin de cette magie pour venir en aide à sa famille, il recherche depuis des années les traces du légendaire Black Adam qui délivra jadis son royaume de l’oppression, par magie ! Il finit par y arriver et il le ranime…
A Philadelphie, un jeune orphelin est confié à son énième famille d’accueil. Il s’appelle Billy. Un brin rebelle et très indépendant, il multiplie les mauvais dossiers et les renvois de toute part ! Dans cette nouvelle famille qui s’offre à lui il découvre d’autres enfants. Et même s’il est au premier abord plutôt réfractaire Billy apprend progressivement à s’attacher à eux… D’autant que soudain, alors qu’il prend le métro il se retrouve lui aussi devant le mystérieux vieillard… Se pourrait-il qu’il soit enfin le bon ? Quand Billy prononce alors le mot "Shazam" il se transforme en un super-héros extrêmement puissant et l’affrontement avec Black Adam ne tarde pas… !
Par fredgri, le 17 mars 2019
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9791026816126
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Notre avis sur Version cinéma
On sait bien que le fan est un lecteur qui obéit à son œil, avant d’obéir à son cerveau…
Ici, Urban propose une version de Shazam, leur volume paru en 2014, qui diffère simplement par la couverture reprenant Zachary Levi, l’acteur qui joue le héros du film qui sort le 3 avril prochain !!!
Pourquoi pas ? Après tout, il ne s’agit que d’une couverture qui nage sur l’attention que va provoquer forcément le film, et franchement j’aurais bien envie de vous dire que s’il faut ça pour que les lecteurs en viennent à lire cette histoire… Ben c’est tant mieux !
Car c’est bien de ça qu’il s’agit, un très bon boulot, tant scénaristiquement que graphiquement.
Johns prend le temps de bien développer son personnage principal, même s’il n’évite pas trop les archétypes du gamin rebelle au grand cœur. Toutefois il reste attachant et l’ancrer dans un cadre résolument réaliste, éloigné des grands poncifs super-héroïques c’est une bonne chose, cela permet de rendre les choses plus cohérentes, plus palpables, d’autant que ce Shazam reste un gamin dans sa façon d’appréhender à la fois son pouvoir et son nouveau statut d’adulte ! Johns reste peut-être trop centré sur le côté gamin de Billy, au détriment du reste, voir du personnage de Shazam lui même. Mais c’est intéressant de bien faire comprendre que le centre de ce personnage c’est Billy lui même, son rapport avec les autres, avec la notion même de famille… S’il est devenu Shazam c’est avant tout grâce à son cœur et le potentiel qui se dégage de lui (bon ok, ça reste moralisateur, mais on est dans du comics mainstream, scénarisé par Johns !!!) !
En attendant, Johns demeure très didactique dans sa démonstration, décortiquant chaque étape, appuyant sur chaque argument, en insistant. Car si on est dans une écriture très réaliste on reste bel et bien dans une approche très manichéenne, très "comics", quand bien même si le personnage de Billy devient moins lisse et "vieux jeu" que sa précédente version !
On sent malgré tout que cette histoire n’est en soi qu’une introduction, qu’elle est là pour poser les bases, pour introduire le héros, ses amis, le cadre familiale et les adversaires. Beaucoup de choses qui promettent d’être développées ensuite et qui donnent envie d’en savoir davantage !
Mais ce qui m’a tout de suite séduit c’est quand même le travail de Gary Frank. Chaque planche est un vrai régal pour les yeux. Très expressif et contrasté, ce dessin appuie le côté réaliste du scénario et démontre que l’artiste est réellement au sommet de son art. En plus je trouve qu’il ne cesse de gagner en profondeur, se débarrassant de ce qui pouvait rester comme petits défauts (le strabisme de ces personnages, par exemple). On ne peut que tomber sous le charme de ces planches magnifiques et extrêmement vivantes !
Espérons qu’il restera au rendez-vous !
Alors, vous avez l’intention d’aller voir le film, vous devriez en profiter pour réviser un peu vos leçons et découvrir aussi le personnage qui l’a directement inspiré !
A bon entendeur, salut !
Par FredGri, le 17 mars 2019
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