VERY BAD TWINZ
La trève

Au royaume de Satan, tout est luxe stupre et volupté. Gomar, une diablesse qui ne pense qu’au plaisir, à foutre le bordel et emmerder sa patronne obtient enfin l’autorisation de retourner sur terre, malgré la trêve signée avec Dieu qui implique qu’aucune intervention maléfique ne peut être faite au royaume des vivants.
Elle retourne donc à la surface avec Pacc, son inséparable, son Twin. Un seul objectif pour cette diablesse : se faire quelques jours de grosse marade et se taper des délires de ouf.

Par olivier, le 3 octobre 2011

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Notre avis sur VERY BAD TWINZ #1 – La trève

Malheureusement, un petit disfonctionnement survient durant le transfert vers la surface, et les identités corporelles des deux damnés sont échangées. Si Gomar est ravie de se retrouver dans le corps de Pacc, ce dernier est beaucoup moins à l’aise dans le corps de sa copine, d’autant plus qu’ils ont perdu du même coup leurs pouvoirs et toute possibilité de retour.
Beaucoup plus grave pour eux, en raison de la trêve, aucune âme satanique ne peut séjourner sur terre. Les deux damnés n’ont donc que trois jours avant que leur âme ne soit définitivement envoyée dans les Limbes pour y être recyclée. C’est la chierie, d’autant que la permutation des âmes n’est peut-être pas un accident.
Si Gomar essaye de voir le bon coté des choses, Pacc lui est au plus bas. Elle est une battante, une fonceuse qui ne pense qu’a s’éclater et à profiter de tout le plus possible, insupportable, capable des pires frasques, elle est à l’opposé de son ami, raisonnable et entrainé bien malgré lui par sa meilleure amie dans un plan vraiment foireux.
Deux démons aux caractères opposés, tels le jour et la nuit se retrouvent donc sur terre, coincés sans grand espoir de pouvoir regagner leurs pénates.
L’idée de départ n’est certes pas neuve, des démons qui reviennent sur terre ou un gars dans le corps d’une fille et vice versa, le cinéma en a déjà délivré quelques exemplaires. Ce qui est original par contre, c’est le traitement que lui font subir Margaux Motin et Pacco.
Humour décalé qui s’appuie bien évidement sur le comique de situation et l’antinomie des deux personnages. Ecrit à quatre mains, cet album est une gourmandise, les dialogues sont vivants, spontanés et expressifs, le dessin est clair, sans fioritures car ce sont les personnages et leur caractère qui priment. Entre la fureur écarlate de Mother Fucker, la boss des enfers et la tête de Pacc quand il se découvre dans un corps de fille, le trait est diaboliquement efficace et le sourire nait, incontrôlable.

Issus tous les deux du monde des blogs les deux twinz nous offrent ici une véritable histoire et qui plus est, à suivre, le suspens est horrible car l’apocalypse est annoncée.
Entre mariah Carey et rock destroy et provocateur, la couleur et le ton sont donnés et lorsqu’au détour d’une page, on découvre Omar et Fred en guest star, on se dit que cet enfer est vraiment loin du dogme.

Par Olivier, le 3 octobre 2011

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