VIE DE MA MERE (LA)
Face B
Kévin est amoureux de Clarisse mais il a un problème, elle est trop bien pour lui !
Lui, sa vie, c’est la pauvreté chez sa mère, les mauvais coups avec ses potes ; lui, c’est la dégringolade vers la délinquance même ce n’est pas ce qu’il voulait. Ses soirées c’est partager les plans sexe et drogue de Djamel et ses potes, et puis un jour, ça tourne plus mal que d’habitude ! Un jour il y en a un qui ne tourne plus rond et il viole une femme lors d’un cambriolage….
Et de cette vision, Kévin va en être marqué à jamais.
Par MARIE, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2203391103
Notre avis sur VIE DE MA MERE (LA) #2 – Face B
Attention âmes sensibles s’abstenir ! La vie de ma mère tome 2 continue de plus en plus loin le portrait dramatique de la vie d’une catégorie de personnes vivant dans la pauvreté, ayant perdu un grand nombre de repères et ayant dépassé depuis longtemps les limites accordées par la décence et la morale.
Le langage est principalement le verlan que l’auteur, à force d’entendre, a assimilé avec aisance, alors le ton est donné, l’ambiance aussi, reste plus qu’à avancer encore un peu plus loin dans la mentalité des jeunes défavorisés qui prennent et jettent à volonté les choses et les gens. Totalement dévalorisées, les femmes sont réduites à un « usage » sexuel, sans désir, juste pour satisfaire un instinct primaire et Chauzy va très loin dans le dessin pour illustrer cette dégradation humaine. Il force sur le trait, il abuse de la couleur, c’est hard, n’ayons pas peur des mots mais… ce n’est pas gratuit !
Et le drame se situe exactement là ! Tout est violent car il n’y a pas vraiment d’espoir, l’auteur n’attrape personne au passage pour le sauver du naufrage, non, tout le monde perd ses rêves dans cet album qui reste humain !.
Cette histoire est forte, beaucoup de scènes de sexe (j’insiste mais je pense aux jeunes lecteurs qui pourraient être choqués par cette vision assez sordide), elle dépeint malheureusement une réalité qu’il ne faut pas cacher.
Peut-être parce que le sujet est difficile, les auteurs et le directeur de collection ont tous répondu à quelques questions insérées à la fin de l’album et illustrées par des aquarelles de Chauzy. Chacun pensera ce qu’il veut de cette bande dessinée, je la trouve remarquable même si je crois qu’elle s’adresse à un public averti.
Par MARIE, le 25 octobre 2003
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