Vieille Amérique
Gutierrez est un fin bretteur dans l’Amérique du XVIème siècle. Fin bretteur, mais un chouia escro. Avec son compagnon Juan, il se lance toujours dans des arnaques… qui ratent toujours plus ou moins.
Mais cette fois, notre bonhomme pense avoir le plan qu’il faut : le plus riche propriétaire de la région rechercher désespérément son fils enlevé par sa mère il y a très longtemps. Rien de plus simple que de convaincre un acteur de passage de se faire passer pour le disparu !
Oui, mais voilà : comme d’habitude, rien ne va marcher comme il faut…
Par PATATRAK, le 1 janvier 2001
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Collection s :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
2940334749
Notre avis sur Vieille Amérique
Cette aventure me laisse mi-figue, mi-raisin.
D’un côté, j’adore les dessins de Tony Sandoval : des gueules impayables, un trait un peu brouillon mais habile. Les combats à l’épée et le mouvement sont particulièrement bien rendus et franchement, c’est fort appréciable !
Et puis nos deux petites frappes (enfin, pas tant que ça quand on les voit se battre !) finissent par être franchement sympathiques. Une sorte de Butch Cassidy et le Kid 3 siècles plus tôt. Leur relation fonctionne bien et je les ai trouvé vraiment marrants. Par moment pitoyables, parfois brillants, on s’y attache. Surtout avec leur côté looser, sans ambition.
Et c’est là qu’apparaît ma première critique : Par essence, la collection « SOLO » de Paquet ne publie que des histoires en 1 volume. Dois-je en conclure qu’il n’y aura pas d’autres aventures de notre duo ?? Ben, c’est ce que la fin, sans exclure franchement une suite, suggère fortement (en tout cas pour moi !).
Ce qui en découle, c’est que parfois, on a l’impression que l’histoire est un peu condensée. Je dis ça « positivement », car vraiment j’ai adoré les personnages principaux (et même les secondaires) et je trouve dommage qu’on les quitte si vite. J’espère sincèrement retrouver Gutierrez et Juan dans une autre aventure, en un tome aussi ou pour une série, peu importe.
Car franchement, si vous aimez les « magnificient loosers » cette BD vous attend : vous allez vous régaler !
Par PATATRAK, le 16 mai 2005