VINCENT ET VAN GOGH
Trois lunes

Hollywood, Los Angeles, U.S.A.
Sir Alfred Hitchcock tourne un film intitulé Vincent et Van Gogh, dans lequel le rôle de Vincent est interprété par le plus grand chat comédien, Vincenzo Valentino, tandis que le rôle de Van Gogh est tenu par un acteur médiocre.

Dans le même temps, en France, une nuit. Un cimetière.
Il se produit une chose qui n’arrive qu’une fois : de leur tombe sortent Van Gogh et Vincent, cent ans après leur décès.

Angleterre, dans les locaux de Scotland Yard.
Sir Arcimbold Van Der Dog, grand connaisseur de l’œuvre de Van Gogh, découvre que certaines œuvres originales de ce dernier sont des faux.
En effet, un faussaire a trouvé le journal de Van Gogh au marché aux puces de Clignancourt et a su découvrir son secret…

 

Par berthold, le 1 décembre 2010

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Notre avis sur VINCENT ET VAN GOGH #2 – Trois lunes

Je ne connaissais pas l’univers de Gradimir Smudja. Bien sûr, j’avais entendu le nom de cet auteur grâce à sa série Le bordel des muses et je m’étais noté quelque part qu’il faudrait que je jette un oeil à son travail.
Et ces jours-ci, est sorti le tome 2 de la série Vincent et Van Gogh. Profitant de cette occasion, l’auteur fait une tournée de dédicaces et c’est ainsi que j’ai découvert cet "univers" signé Smudja.

Je dis bien univers, car tout de même, lorsque vous lisez ce tome 2, vous vous demandez où vous êtes tombés ! Dès la première page, vous voyez un Van Gogh en train de peindre et qui se fait engueuler par un Sir Alfred Hitchcock !!
Vous apprenez que c’est un film en train d’être tourné. Là, vous vous dites que…Mais rapidement, vous assistez à la résurrection de Vincent et Van Gogh dans un cimetière français et là, vous entrez dans un délire total où l’auteur rend hommage à la peinture ainsi qu’à la bande dessinée avec une allusion à un certain reporter-aventurier belge.
Je ne peux tout vous raconter tant il y a de nombreuses idées géniales et inventives dans ce récit, qui se lit comme une sorte de "road-movie" (ou "road-reading"). Ce récit me fait penser un peu à celui de Marc-Antoine Mathieu.
Mais Gradimir Smudja a son propre style, sa propre inspiration et pour s’en faire une idée, il vaut mieux que vous vous laissiez emporter par cette folie.
Il vous emmènera aussi à Hollywood, Los Angeles, grâce à une bonne pirouette scénaristique dont il a le secret.

Un autre des talents de Smudja, c’est son dessin, ses peintures. Son trait rend hommage à de nombreux peintres ou tableaux que vous reconnaitrez au fil de votre lecture. Il y a aussi du génie dans sa mise en scène, sa mise en image.
Il vous invite à visiter la gare d’Orsay, puis le Musée d’Orsay, ce magnifique bâtiment de la capitale.

Ce tome est une invitation au délire, certes, mais aussi à découvrir la peinture, l’art en général. Jamais le monde de la peinture n’aura connu un si bel hommage.

Je vous invite à découvrir le monde de Smudja si ce n’est déjà fait. Vincent et Van Gogh peuvent vous servir de guide d’une manière hilarante et instructive.

 

Par BERTHOLD, le 1 décembre 2010

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