Vivre et mourir
Vienne, la première guerre mondiale se profile, le jeune peintre Egon Schiele, encouragé par le grand Gustav Klimt, se lance dans l’histoire de l’Art, épris de liberté, d’individualisme, sans compromis, persuadé de la qualité de son art… Il va alors se confronter à tout ceux qui ne le comprennent pas, qui ne veulent pas le suivre dans sa voie…
Par fredgri, le 29 mai 2012
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Genre s :
-
Sortie :
-
ISBN :
9782203047785
Notre avis sur Vivre et mourir
Sans vouloir me lancer dans un cours d’histoire de l’Art, ni même dans un étalage de commentaires sur l’œuvre de Schiele, je vous dirais juste que la première fois que j’ai découvert ses incroyables tableaux, j’ai été profondément marqué. Non pas parce qu’ils étaient "touchant" ou "sensibles", mais principalement parce qu’on y ressentait de la douleur, de la colère, en plus d’une puissante personnalité, complètement détachée des conventions. Je ne dirais pas que j’ai tout de suite été charmé, parce que ça serait faux, simplement, au fur et à mesure du temps j’ai aussi appris à apprécier cet artiste hors du commun.
Pour son premier album Xavier Coste ne fait pas dans la facilité. Il s’attaque à l’un des artistes les plus controversé de l’art moderne, mais aussi l’un des plus injustement méconnus. Son scénario ne cherche pas non plus à nous le rendre plus sympathique qu’il ne l’était, on a souvent envie de lui foutre des baffes, néanmoins on est aussi captivé par ce caractère assez radical et nombriliste. Comme il s’agit aussi d’un album "tout public" l’auteur nous épargne des repro d’œuvres… C’est un tout peu dommage car bien au delà de la vie du bonhomme c’est ses tableaux qui sont juste éblouissants.
Donc, le parti prit est logiquement axé sur le peintre, ses démêlés avec les critiques, les artistes et les institutions, au détriment de son patrimoine artistique. C’est normal aussi, mais du coup on découvre ici un jeune homme caractériel qui ne s’intéresse pas trop aux autres. ce qui nous amène vers un artiste derrière lequel s’efface l’œuvre…
Mais graphiquement c’est tout simplement magnifique, de très belles planches qui nous font dire que ce jeune Xavier Coste est à surveiller avec attention.
Par FredGri, le 29 mai 2012