Void Rivals
Au-delà des apparences
(Regroupe les Void Rivals 1 à 6)
Crashé sur une planète inconnue, un pilote agorien découvre qu’une de ses ennemies zertonienne s’est elle aussi écrasée non loin de là. Ils vont devoir non seulement mettre leur haine commune de côté, mais apprendre à s’entraider s’ils veulent réussir à repartir pour retrouver le fameux Anneau Sacré d’où ils viennent…
Par fredgri, le 6 juin 2024
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9791026825463
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Notre avis sur Void Rivals #1 – Au-delà des apparences
En 2023, Robert Kirkman et son studio Skybound Entertainment rachètent les licences Transformers et G.I. Joe à IDW. L’idée est alors de tout relancer au sein d’un univers partagé appelé Energon Universe. C’est pour cette raison que Void Rivals présente à un moment l’apparition de Jetfire. Toutefois, la série avance, pour l’instant, sur sa propre trame, bien que l’on sache qu’elle va à un moment donné s’inscrire plus directement dans cet univers Energon.
En attendant, Kirkman pose les bases de sa série et lance les premiers enjeux. Une population divisée en deux groupes ethniques qui se haïssent et se font une guerre acharnée. Lors d’une manœuvre, deux pilotes ennemis se retrouvent projetés sur une planète inconnue… L’intrigue commence comme pas mal d’autres, un peu à la façon d’Ennemy, le film de Wolfgang Petersen, comment deux adversaires vont apprendre à s’entraider, voir même à se respecter suffisamment pour envisager de partir ensemble ? Malgré tout, on sent bien qu’il s’agit là d’une base, que le plus intéressant va justement être la suite, quand ils vont chacun revenir chez eux. Comment vont-ils être reçus ? Comment va être perçue la complicité qui s’est petit à petit construite entre eux ? Mais surtout, comment se perçoivent-ils, l’un et l’autre, dorénavant ? Et c’est là que l’on voit le savoir-faire de Kirkman qui équilibre parfaitement son récit, en mêlant adroitement une intrigue pleine d’action, de rythme et d’efficacité, avec des moments plus profonds, plus subtils.
Si ce premier volume n’est que l’amorce vers la suite, on passe un très bon moment, notamment en admirant les très belles planches de Lorenzo De Felici qui démontre qu’il est non seulement très à l’aise dans des ambiances de planète déserte, que dans l’action et les scènes de dialogues. Un vrai sens du cadrage, de la dynamique d’une planche, c’est vraiment du très beau travail.
Je ne saurais assez vous conseiller de vous pencher sur ce premier tome qui annonce du très bon à venir.
Par FredGri, le 6 juin 2024
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