Void Rivals
Traqués

Robert Kirkman et Lorenzo De Felici continuent de nous entraîner dans les pas du duo Darak/Solila qui fuient les forces zertoniennes en traversant la dangereuse Interzone qui sépare leurs deux communautés.
Kirkman connait parfaitement son métier, c’est un scénariste très efficace qui sait mener des intrigues sur la longueur, avec tout ce qu’il faut de rythme, d’action et de dialogues justes.

Void Rivals intègre donc l’univers Energon, et ce second volume entérine encore plus le concept que le précédent (même si on y croisait Jetfire, assez rapidement), avec l’intervention plus active de Springer. On sent que les choses se mettent bien plus en place, les enjeux, les références plus parlantes qui commencent doucement à lorgner vers Transformers. Toutefois, on peut encore une fois apprécier cette série sans avoir lu le moindre volume mettant en scène les fameux robots géants transformistes, l’intrigue est suffisamment bien ficelée et captivante pour que, d’une part, on s’attache aux deux héros et au lien qui se construit entre eux, et ensuite qu’on se laisse porter par les rebondissements plutôt habiles du récit.
On sent, malgré tout, que la situation est plus complexe que ce que l’on peut voir, ne serait-ce qu’au sujet de la véritable nature de Solila, de son rôle auprès des autorités et du lien qu’il peut y avoir entre elle, Zalilak et Proximus (la même famille ?). Kirkman entretient les mystères, n’en dévoile pas trop, tout de même, mais assez pour nous donner envie d’être là au prochain album.

Sur le plan graphique, Lorenzo De Felici livre des planches de toute beauté, très dynamiques, avec une maestria dans la mise en scène qui convient parfaitement pour ce type d’ambiance SF/Action.

Certainement l’une des meilleures séries du moment. Très conseillée.

Par FredGri, le 15 décembre 2024