VOLEURS D'EMPIRES (LES)
L'Intégrale
1870. La France est en débâcle face à la Prusse. Au même moment, un jeune homme, Nicolas d’Assas, arrive dans le pensionnat de Froidecoeur. Bientôt y débutent d’étranges et terribles événements que la maîtresse des lieux attribue vite à une pensionnaire qu’elle héberge secrètement, une femme qui a fait un pacte avec la Mort. Elle est l’outil d’un dessein funeste et ne redoute personne, à part les mystérieux Voleurs d’Empire. Il s’avère que Nicolas, sans le savoir, porte la marque de cette organisation. Lui et ses amis vont plonger malgré eux dans ce complot qui prend ses racines au coeur du Mal.
Par legoffe, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2723443949
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Notre avis sur VOLEURS D’EMPIRES (LES) # – L’Intégrale
Jean Dufaux signe là une incroyable saga, racontée au fil de sept albums rassemblés ici dans une version intégrale de plus de 300 pages.
L’histoire est passionnante car l’auteur nous plonge avec beaucoup de réussite dans cette période trouble où la France vécut la défaite face à la Prusse. On croise parfois à travers le récit des personnages politiques célèbres comme Adolf Thiers ou Victor Hugo. Mais l’originalité de cette œuvre est de mêler à la réalité historique une intrigue fantastique et une épopée romanesque.
L’ensemble est très efficace même s’il faut parfois surmonter le dégoût qu’inspire certaines scènes. La Mort transpire à travers les pages de ce livre dérangeant. Les auteurs interprètent à leur manière la triste habitude des hommes à vouloir s’entretuer.
La réussite de l’ensemble tient aussi à la présence de nombreux « seconds rôles » dotés de personnalités intéressantes qui ajoutent encore de la richesse au scénario.
Pour illustrer cette histoire, Dufaux fait équipe avec Martin Jamar qui nous offre là de magnifiques dessins, très fins, et une belle mise en couleur, toujours parfaitement en phase avec le récit.
Avec l’intégrale des Voleurs d’Empire, vous êtes parti pour quelques heures de lecture, parfois dérangeante mais toujours captivante.
Par Legoffe, le 3 mars 2007