VOLUBILIS
Cassandra
Début du siècle, 1911.
La révolution méxicaine fait fuir les riches aristocrates qui embarquent à bord du Volubilis, un zeppelin qui leur propose de les emmener jusqu’au vieux continent.
Parmi les passagers, Tristan Zerty est incacéré pour être rendu aux autorités françaises. C’est un homme étrange mélé à de vagues affaires ésotériques. Le jeune Joachim lui est affecté pour lui servir les repas.
En parallèle, une série de disparition inquiète les passagers et plus particulièrement la capitaine qui finit par confier l’affaire à Joachim. A lui de se débrouiller pour que les passagers soient rassurés.
Mais l’enquête s’accélère très vite, Comment Joachim va t-il réussir à s’en sortir ?
Par fredgri, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2874440167
Notre avis sur VOLUBILIS #1 – Cassandra
Le rythme de « Volubilis » est lent et bien cadencé. Petit à petit nous rencontrons ces personnages, nous apprenons à mieux les connaître et surtout nous les comprenons, c’est le principal. Bon, le cadre historique ne fait partie que du décor, ça n’apporte rien de particulier à l’intrigue si ce n’est d’expliquer pourquoi ces aristocrates sont sur ce zeppelin. Très rapidement on oublie cet élément pour ne se concentrer que sur cette enquête.
Le scénario a peut-être tendance à justement ne pas mettre assez l’accent sur cette enquête qui semble bien vite se perdre un peu dans l’ensemble, les disparitions continuent, il y a des suspects, des victimes, le jeune Joachim se voit vite aidé par le petit Lulu et la belle Cassandra, mais on ne s’attache pas assez à eux, c’est parfois trop maniéré, trop caricatural, on a l’impression, en fin de compte, de ne pas vraiment entrer dans l’histoire, juste de la survoler.
Malgré un certain dynamisme, malgré une bonne mise en page, les dessins manquent d’expressivité et du coup il se créé une certaine distance avec ces personnages !
Bref, un premier album qui promet une suite intéressante mais qui me laisse quelque peu sur ma faim !
Par FredGri, le 30 janvier 2005