VOODOO CHILD
Théâtre d'ombre

Alors que la guerre de sécession se terminait, en 1860, le jeune Gabriel Moore fut grièvement blessé. Sa mère avait fait alors appel à un sorcier vaudou pour le sauver. Ce dernier était arrivé à maintenir le corps du jeune garçon dans une sorte de semi-mort, état d’où il vient de sortir, des dizaines d’années plus tard, alors que l’ouragan Katherina a ravagé la Nouvelle Orléans. Le jeune homme entre alors dans une guerre contre le crime et l’injustice, bien qu’il ne soit plus réellement humain…
Et pendant ce temps-là, des jeunes filles noires disparaissent… L’enquête est confiée à l’inspecteur Robert Julien qui va s’adjoindre les services de sa fiancée, la belle Rebecca Land. Leur chemin ne va d’ailleurs pas tarder à croiser celui du jeune Gabriel, le Voodoo Child !!!
 

Par fredgri, le 1 janvier 2001

Notre avis sur VOODOO CHILD #1 – Théâtre d’ombre

Alors si vous aimez les histoires de justiciers énigmatiques, que vous appréciez ces ambiances mystico-glauques avec des héros cultivant leur image à grands renforts de regards en biais, d’effets d’ombres, de dredd flottant dans les airs au moindre mouvement, alors oui, en effet, cette série sera pour vous ! Car, dites-le vous bien, des histoires comme celle-ci, il y en a des tonnes (on peut juste citer comme ça, à la va vite : The Crow… et ça c’est pour le plus évident) On ne va donc pas trop s’éterniser sur le fond, si ce n’est que les auteurs ont l’air de s’être un minimum documentés sur ce qu’est le vaudou :  on y trouve deux ou trois mots qui sonnent vrai !

Mais pour ce qui est de la forme.

Le scénario tient bien la route, certes c’est classique et bourré de gros poncifs bien lourds, mais franchement ça se laisse très bien lire. Je pense que ça ne reste pas à la hauteur des ambitions étalées par le jeune Weston Cage (et de son père Nicolas, qui ont mis pas mal d’eux dans ce projet, Nicolas Cage ayant toujours affirmé bien haut être un immense fan de comics, il a saisi l’occasion, avec son fils, de monter ce projet avec Virgin Comics), s’enfermant assez vite dans une trame réellement très convenue. Le dessin, après quelques pages de tâtonnements, trouve très vite son rythme aussi, s’épurant de quelques tics pour devenir une excellente surprise (dommage que les couleurs alourdissent tout ça, on se plairait presque à rêver d’une version en noir et blanc !)

Bref, un premier tome sans surprise, mais assez sympa à lire, on attend de voir la suite pour voir un peu si les auteurs sauront s’éloigner des sentiers battus !
 

Par FredGri, le 13 avril 2008

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