VOYAGE AU JAPON
Tokyo

 
Pas un guide de voyage, pas un livre d’images. Un peu des deux, mais surtout un livre d’impressions que les deux auteurs ont voulu partager à l’aide de leurs mots, mais aussi à l’aide d’aquarelles plutôt que de photographies.

En grand format et au format paysage, sur près de 150 généreuses pages, Voyage au Japon vous embarque pour les différentes Tokyo qu’ont arpentées Sandrine Garcia et Rémi Maynègre : celle, tranquille des jardins publics ombragés ou d’insoupçonnables et discrètes venelles et celle, plus animée, des modernes quartiers d’affaires et des avenues enluminées et fourmillantes !

A la rencontre de différents personnages, aussi : des gens croisés ici ou là au gré de leurs promenades ou de leurs errances. Ou pour faire de nous les témoins de trouvailles qu’ils ont faites ou d’anecdotes qu’ils ont vécues, de surprises qu’ils ont eues.

A l’aide de plans de quartiers ou de plans de lignes de métro, avec aussi des inserts de divers tickets d’avion, d’achats, de restaurant (etc…), leurs parcours vous sont dévoilés comme autant d’invitation à mettre vos pas dans les leurs le jour où vous vous promènerez, vous aussi, dans la capitale japonaise !

Le tout est très coloré, très spontané, très gai et très intéressant. C’est en plus proposé en version bilingue, tous les textes en français étant suivis de leur traduction dans la langue du pays du soleil levant, ce qui permet non seulement à nous autres francophones d’aller à la découverte de Tokyo telle que les auteurs l’ont perçue, mais également aux Japonais de savoir comment ces Européens l’ont justement ressentie !

Un bel ouvrage qui pousse à voyager et donne envie de faire pareil, à savoir (et même si ce n’est pas pour les présenter de manière artistique) : structurer ses souvenirs pour pouvoir les raconter et en faire profiter le plus grand nombre plutôt que de les promettre à un avenir moins glamour, oubliés dans des boîtes à photo, dans des cartons où ils ne seront pas consultables de manière pratique ou encore sur des cartes SD dont on ne saura même plus, passé un temps, ce qu’elles contiennent.
 

Par Sylvestre, le 26 mars 2012