VOYAGES DE JHEN (LES)
Bruxelles

Poursuivant son tour d’Europe, Jhen le voyageur fait, après Carcassonne, Paris, Venise, Strasbourg, Villers-la-Ville, un arrêt prolongé en la belle ville de Bruxelles. A cette occasion, c’est un large pan de l’Histoire de celle qui deviendra la Capitale de la Belgique, qui est dévoilé, au travers d’une étude documentaire rigoureuse dont Jacques Martin avait le secret et agrémentée de graphiques de Nicolas Wan de Walle.

 

Par phibes, le 5 février 2011

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Notre avis sur VOYAGES DE JHEN (LES) #12 – Bruxelles

Les éditions Casterman ont décidé, en ce mois de février 2011, de mettre en évidence les travaux du regretté Jacques Martin, disparu il y a déjà un peu plus d’un an. Pour ce faire, quatre albums paraissent en même temps. Il s’agit de trois tomes liés aux Voyages de Jhen (L’abbaye de Villers, Bruges et Bruxelles) et une nouvelle aventure de ce personnage intitulée Le grand duc d’occident.

Avec Bruxelles, le lecteur a rendez-vous avec l’Histoire, celle d’une ville qui n’a, depuis le 5ème millénaire avant J.C., jamais cessé d’évoluer dans tout les sens du terme. Sa richesse culturelle et patrimoniale est là pour le prouver, retranscrite par un scénariste qui a su, encore une fois, faire étalage d’une détermination dans l’évocation authentique du passé de cette grande ville.

Tel un livre d’histoire richement illustré, cet ouvrage est remarquable en tout point. Il s’attache à réécrire la vie bruxelloise au Moyen-Âge et reste donc d’un niveau didactique excellent. Ces larges chapitres à la prose on ne peut plus avertie sont accompagnés d’un panel de photographies ou de gravures superbes qui viennent alléger un texte bien abondant et qui donnent un côté un tant soit peu ludique.

Cette impression est confortée par les nombreux graphiques de Nicolas Van De Walle qui, de la pleine planche à la petite vignette, vient expliciter le climat de l’époque concernée. Intervenant pour la deuxième fois dans la série (après Carcassonne) et usant d’une recherche minutieuse et authentique dans la restitution des monuments, des personnages et leurs tenues vestimentaires, ce dernier démontre également sa volonté de coller au plus prêt de la réalité historique. Le rendu, qui est comme il se doit très classique, est assez probant et soutient l’idée que les travaux documentaires ont dû être conséquents.

Un album didactique très documenté qui a l’avantage de présenter de superbes villes dans un contexte médiéval.

 

Par Phibes, le 21 février 2011

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