W.E.S.T.
Seth

Megan Chapel était dans le coma depuis quelques années jusqu’à ce que le docteur Kathryn Lennox réussisse à la réveiller lors d’une séance d’hypnose. Malheureusement, elle n’est pas la seule à s’être réveillée. Il y a aussi Seth, une entité démoniaque qui vit en elle. Ce réveil amène la mort à New York.
Pour l’arrêter, il n’y a plus que son père, Morton Chapel.
Le reste de l’équipe W.E.S.T., Bart Rumble, Bishop, Angel Salvaje, sans oublier le docteur Lennox, vont tenter d’arrêter Morton avant qu’il ne commette l’irréparable : tuer sa fille.
De plus, Richard Clayton envoie un télégramme à Bishop où il lui ordonne d’abattre Morton Chapel.
Quant à Megan, elle fait route vers Valeria City. Tout comme Seth…

Par berthold, le 15 mars 2011

Notre avis sur W.E.S.T. #6 – Seth

D’entrée, j’ai été frappé par les couleurs, la beauté de la couverture de ce sixième tome de la sérié W.E.S.T. qui termine l’intrigue amorcée lors du tome 5 et qui clôture aussi le premier cycle de W.E.S.T.
D’ailleurs, j’ai pu lire dans une interview de Xavier Dorison que cette excellente série sera mis quelques temps en suspens pour que le trio (de choc) prépare un nouveau projet. Ce tome 6 se savoure donc d’autant plus.

Comment résumer ce dernier tome si ce n’est en le présentant comme "L’exorciste rencontre La horde sauvage".
Dorison et Nury vont nous mener vers ce qui semble être la fin de la section W.E.S.T. La tension est palpable dès le départ avec ce drame qui se joue et le suspense nous tient en haleine jusqu’à la fin. Comme moi, vous serez sous le choc de certaines scènes spectaculaires, violentes, difficiles ou chargées d’émotion. Émotion, il en est beaucoup question puisque c’est tout de même le combat d’un père pour sauver sa fille mais aussi, la mission d’un homme pour abattre son ami.
Tout cela fait que, forcément, à un moment tout va exploser. Il va y avoir des morts, des blessés et des larmes. D’ailleurs, la disparition d’un des personnages, celui que je trouvais avoir le plus de présence, m’a touché.
L’auteur de Long John Silver et celui de Benson Gate frappe fort une nouvelle fois avec ce tome. Ce volume est à la fois bien prenant et flippant.

Et tout cela servi par les magnifiques aquarelles d’un grand Christian Rossi. Déjà, rien qu’avec la couverture, vous avez une idée de son immense talent et de ce que vous trouverez dedans. Il s’amuse pour mettre en images Seth, il se fait plaisir aussi à se jouer de nos nerfs et il nous surprend par sa mise en scène. J’admire aussi le choix des couleurs qui servent comme il faut le récit.
Tenez, par exemple, prenez cette scène où l’équipe W.E.S.T. veut attraper le train où se trouve Megan avec une diligence, et l’intervention de Seth pour arrêter la course des chevaux. C’est une scène d’une grande force, d’une grande puissance visuelle et d’un mécanisme parfait. Rossi est un grand du neuvième art.

Seth clôture donc en beauté ce cycle qui nous a permis de découvrir toute la richesse de la série W.E.S.T. et nous a permis aussi de voir trois auteurs au sommet de leur art !
A ne pas manquer !

Par BERTHOLD, le 15 mars 2011

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