Wallace Wood Presents Shattuck

Après avoir créé Sally Forth et Cannon pour Overseas Weekly, Wallace Wood et son studio lancent le projet "Shattuck" en 1971, un western mettant en scène un bandit reconverti en homme de loi, entouré de belles femmes ! Malheureusement, le projet restera dans les tiroirs pendant des décennies avant d’être enfin réhabilité au travers de cet album…

Par fredgri, le 21 juin 2016

Notre avis sur Wallace Wood Presents Shattuck

Bien au delà d’être l’un des artistes majeurs des années 50, Wallace Wood a surtout été un découvreur de talents, n’hésitant pas à se faire assister sur ses projets par les "petits jeunes" qui venaient le rejoindre. Ainsi, pour animer ce strip on retrouve ni plus ni moins que Howard Chaykin et Dave Cockrum, alors au début de leur carrière.

Toutefois, Shattuck reste un strip extrêmement mineur, sans grande originalité. Du western qui répète les codes du genre en y rajoutant régulièrement des belles femmes dénudées, le tout au service d’un récit assez maladroitement rythmé, ou le héros change de statut comme de chemise, ou les auteurs ne prennent pas le temps d’installer l’action, les décors… C’est du rapidement mené, de la commande sans vie particulière ! L’intérêt de ce volume résultant bien plus dans la curiosité du fan complétiste que dans le sentiment de redécouvrir une page importante de l’histoire de la bande dessinée !
A la limite, je trouve le rédactionnel en fin de volume plus intéressant que les planches elles même ! C’est dire !

A l’heure actuelle, Fantagraphics réhabilite l’œuvre de Woods, qu’il s’agisse de son travail pour les EC Comics, pour Mad, sur Cannon ou même ses incroyables Witzend, on attend avec impatience un gros volumes reprenant ses Sally Forth, ou pourquoi pas même ses savoureux récits érotico porno…

Shattuck reste une petite curiosité qui ira parfaitement se glisser entre deux volumes dans la bibliothèque !

Par FredGri, le 21 juin 2016

Publicité