WALTER APPLEDUCK
Un cow-boy dans la ville

Parce qu’il a été l’auteur de nombreuses bévues vis-à-vis de Miss Rigby à Dirtyoldtown, Walter Appleduck a entraîné son tuteur de stage Billy, l’adjoint du shérif de la bourgade rurale, à la découverte de la grande ville. Là, en ces lieux grouillants où la civilisation a tissé sa toile, Walter souhaite lui inculquer en neuf leçons les valeurs inhérentes à un homme respectable et respecté. Malheureusement, cette résolution va se révéler des plus ardues à appliquer tant la crétinerie de son tuteur est on ne peut plus démesurée. Serait-ce du coup peine perdue ?

Par phibes, le 26 juin 2020

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Notre avis sur WALTER APPLEDUCK #2 – Un cow-boy dans la ville

L’association Fabcaro / Fabrice erre fonctionne toujours aussi bien. Après une première partie rocambolesque qui nous permettait de plonger dans les ambiances westerniennes complètement déjantées à la faveur des péripéties vécues par un duo de personnages très caractérisés, les auteurs ont décidé de remettre les couverts.

Cette fois-ci, le jeune Walter, propre de sa personne et bien équilibré, a décidé d’amener son mentor (dézingué) Billy au contact de la civilisation. Comme il se doit, au regard de son abrutissime personnalité que l’on a découvert dans le précédent épisode, Billy se doit, en arpentant la grande ville, de se « désabêtir » et d’apprendre, en quelque sorte, l’humanité. Malheureusement, son naturel semble être un obstacle difficile à franchir si bien que son naturel a tendance à revenir inéluctablement au galop.

Il ne fait aucun doute que l’auteur du fameux Zaï Zaï Zaï Zaï s’en donne une nouvelle fois à cœur joie pour planter son personnage lourdingue dans des situations complètement ubuesques. Le comique qu’il met à l’œuvre est on ne peut plus délirant et fonctionne à merveille. Les neuf leçons de savoir-vivre en société se suivent généreusement mais se ressemblent toutes dans leurs effets. Billy est vraiment trop c… !

Si le scénariste joue à merveille sur ses gags, l’on peut considérer que Fabrice Erre est réellement, au niveau dessin, au diapason de celui-ci. En effet, grâce à ce trait caricatural humoristique et déjanté qu’il use dans tous ses albums, l’artiste prouve qu’il est absolument à l’aise dans le satirique. Le mouvement est totalement délié, les expressions portées à leur paroxysme, le comique on ne peut plus présent.

Un moment de lecture 100% délirant et déridant.

Par Phibes, le 26 juin 2020

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