WANDERERS
Edition Limitée - avant première

Nous sommes à l’orée du Moyen-âge, le monde est en train de changer, sous l’impulsion d’un roi impétueux nommé Arthur. Mais le règne de celui-ci attise les convoitises et un jour il devra céder son trone. Mais Arthur décide pour le bien de ce monde qu’il a contribué à rendre méilleur à protéger sa formidable épée Excalibur. Pour cela, il la confie au plus jeune de ces chevaliers qui est encore un page. Mais le destin se joue de lui, et alors que sa forteresse est prise d’assaut, il ne pourra sans doute pas veiller sur le gardien d’Excalibur.

Par eric, le 1 janvier 2001

Notre avis sur WANDERERS # – Edition Limitée – avant première

Fusion comics est avant tout un label créé par Panini et Soleil dans le but de réaliser une sorte de trait d’union entre la bédé franco-belge et le monde du comics. Et pour ce nouvel album on fait appel à l’un des monstres sacrés du monde du comics à savoir Chris Claremont. Certes l’homme est plus connu pour son travail sur les X-Men ou encore la relance du titre des Fantastic four, et bien d’autres. Mais avec cette édition limitée qui constitue une mise en bouche à la future série, on apprend plein de choses sur cet auteur qui était paradoxalement assez méconnu pour ma part. Jusqu’à cet album, Chris Claremont n’était pour moi qu’un nom sur des scénarii, avec cet album et l’interview qui lui est consacrée on découvre un auteur qui se montre plus hétéroclite et pas reduit à cette seule image du comics.
Philippe Briones, qui aura la charge de donner vie à ces vagabonds, a droit au même traitement, il a lui aussi son interview pour situer la création de cette nouvelle série et son travail avec le maître. Côté dessin, on pourra rester sur sa faim avec un seul épisode, mais un épisode addictif. A la manière des 2B chers à Soleil on alterne les planches crayonnés et celles encrées. Le travail du dessinateur est vraiment surprenant, son trait est fin et très expressif. De son  travail dans l’animation, on voit qu’il prend plaisir à camper des personnages expressifs, attachants ou terrifiants. Mais cet album laisse vraiment un goût de trop peu.
Wanderers, je ne l’ai pas dit est une revisite du mythe Arthurien, un mythe où l’on découvre un roi qui n’est pas prêt à disparaitre et tente un dernier baroud d’honneur, mais arrivera-t-il à reprendre cette épée qu’il a abandonnée quand le vent tournera ? Les aventures de ces vagabonds ne devraient pas tarder à sortir chez nous en couleur qui plus est.

Par Eric, le 14 mai 2008

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