WATCHMEN : LES GARDIENS
Dr Manhattan

Ce second volume se consacre donc au Dr Manhattan.

Nous allons donc découvrir ici les origines de l’homme bleu. Mais, Moore ne lache pas son intrigue et le suspense de ce récit : nous allons suivre aussi l’enquête de Rorschach et voir ce que deviennent Laurie et Daniel Dreidberg.
Il faut aussi noter qu’Alan Moore va aussi débuter un autre récit dans le récit. En effet, nous allons suivre la vie de quelques uns des habitants d’un quartier de New York et plus particulièrement, nous allons suivre l’activité autour d’un kiosque où l’on vend la presse. Et là, il y a ce jeune garçon de couleur qui lit un comics dont nous allons aussi lire l’histoire. Ce récit est un récit de pirates, d’aventures et d’épouvante. Bien sûr, comme vous le remarquerez plus tard, cette histoire sera finalement liée à l’intrigue principale. Mais je n’en dis pas plus.
Le récit d’Alan Moore va encore nous surprendre. Et de nombreux rebondissements nous attendent au fil de la lecture.
Nous allons connaître la personnalité du Dr Manhattan et sa vision du monde., puis ses rapports avec les autres héros costumés.
Nous découvrons donc un homme qui acquiert des pouvoirs extra-ordinaires et d’ailleurs, c’est le seul à avoir des super-pouvoirs ici. C’est lui aussi qui a changé la face du monde et a donné la victoire de la guerre du Viet-Nam aux U.S.A., c’est aussi celui qui est le garant de la paix entre les deux super-puissances : les U.S.A et l’U.R.S.S. S’il s’avérait que le Dr Manhattan disparaissait, un conflit mondial pourrait éclater. Nous allons aussi découvrir comment Manhattan a quitté son premeir amour pour Laurie et comment celle-ci va le quitter, le poussant à prendre ses distances avec les hommes.
La "mort" d’Osterman dans la chambre d’essai est assez dure et très émouvante. Son "retour" est assez impressionnant par son visuel et sa narration.
Gibbons dans sa partie graphique assure vraiment. Il donne le meilleur de lui-même pour être en harmonie avec le texte d’Alan Moore.
Cela ne doit pas être évident de réaliser une oeuvre pareille, mais, ici le duo nous offre une oeuvre d’une grande qualité.

Par BERTHOLD, le 22 juillet 2008