WATCHMEN : LES GARDIENS
Ozymandias

Le Comédien est mort.
Le monde est au bord de la guerre mondiale.
Le Hibou et Rorschach ont poursuivi leur enquête et ont découvert qui serait derrière tout ça. Les réponses  à tout ça les attendent en Antarctique dans la demeure d’Ozymandias alias Adrian Veidt. 

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur WATCHMEN : LES GARDIENS #6 – Ozymandias

Quelle claque ! Quel choc !Quel chef d’oeuvre !

A chaque relecture de ce chef d’oeuvre du neuvième art, je suis toujours émerveillé, stupéfait, ébahi devant l’oeuvre culte de Alan Moore et dave Gibbons.
Ce sixième tome se termine en apothéose dans un ultime chapitre assez impressionnant où tout est dévoilé et où tout se termine.

Il faut voir avec quel maestria Moore et Gibbons ont mis en scène ce récit. Il faut voir avec quel génie les cases de chaque planche sont utilisés, comme chaque dessins, chaques textes a son importance. Il faut voir comment ils arrivent à accélerer le rythme de narration, a mélanger les diverses intrigues sans que le lecteur ne perde le fil Prenez la planche 6 par exemple et regardez l’interaction entre ce qui se passe autour du kiosque à journeaux et ce qui s epasse dans le comics ave cle récit du naufragé. Puis comment on enchaine sur le repaire d’Ozymandias là-bas en Antarctique. Et tout dans cette avant-dernière partie est comme ça. On va découvrir qui est donc Adrian Veidt, le héros devenu chef d’entreprise et multimilliardaire qui fut Ozymandias.  D’ailleurs, c’est vraiq ue finalement des 6 héros de cette saga, on aurait pu penser que le Comédien est le plus bel enfant de salaud que la Terre est porté mais finalement, Ozymandias est nettement plus antipathique, plus froid, plus calculateur et cela, malheureusement, on ne sent rend compte qu’à la fin lorsqu’on découvre ce qu’il a accompli. 
Car ce que va commettre Veidt et qui aura lieu est la plus effroyable des choses et cela pour ramener la paix dans le monde. Il faut voir comment après avoir vu sa secretaire mourir devant lui (et que cela ne l’a pas vraiment touché) il se débarasse de ses 3 serviteurs en Antarticque. Seul la mort de Bubastys, son animal qu’il a crée. 
Dans l’ultime chapitre, je trouve impressionnant comment Gibbons en quelques "pleines pages" montre la mort et la destruction a New York. On y retrouve les gens qui gravitaient autour du kiosque et qui finalement, étaient devenu attachant, tous sont morts ! Tous, du fait de la machination de Veidt. 
J’adore comment cela se termine. Je me rappelle comment à ma première lecture, je fus surpris par la machination de Veidt pour mettre un terme au risque de conflit mondial. J’adore comment Moore et Gibbons ont narré cette histoire.
depuis, quelques auteurs ont essayé de reprendre la même façon de raconter, mais peu sont arrivés au même niveau. 
J’aime comment le récit se termine aussi. Avec la mort d’un des héros.  Et comment certains vont devoir vivre avec cela.
Et puis, il y a cette ultime image qui laisse le lecteur  imaginer la suite : cette ultime case avec le gros bênet du journal Nova-Express avec son T-Shirt au Smiley et dont une tache de sauce tomate nous donne la même trace que sur le Smiley du Comédien.
Alan Moore a signé là un de se splus grands scénarios et Dave Gibbons a montré toute sa maestria dans la mise en scène d’une bande dessinée.t
Le film est donc prévu pour 2009. Un premier trailer est apparu qui donne déjà une bonne image de l’adaptation.  Cela sera surement un des gros évenements cinématographique de l’année prochaine.

En attendant, replongez vous dans ce chef d’oeuvre du neuvième art et si vous ne l’avez jamais lu, sachez qu’il en existe une intégrale chez Delcourt  ainsi qu’une intégrale "ultime" chez Panini.

Un chef d’oeuvre a avoir obligatoirement dans toutes bonnes bibliothèques !

Par BERTHOLD, le 26 juillet 2008

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