WATERLOO 1911
Welly, le petit
Théophile Duroc a été agressé et laissé pour mort dans les égouts de la capitale. Mais l’homme s’est vite remis de ses blessures. Alcée Poivron trouve cela assez étrange et Duroc va lui raconter son histoire, celle qui a commencé ce jour de mai 1798 en Égypte.
Mais il ne faut pas qu’ils oublient qu’ils ont aussi à enquêter sur le vol de la sphère olmèque. D’ailleurs, Duroc a déjà une piste…
Par berthold, le 2 septembre 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782756015743
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Notre avis sur WATERLOO 1911 #2 – Welly, le petit
Waterloo 1911.
Étrange titre, étrange série aussi. Mais, une très bonne série, par contre.
Une nouvelle fois, après Le Codex Angélique, le scénariste Thierry Gloris signe chez Delcourt un récit très prenant, avec un bon suspense où il imagine un Sherlock Holmes à la française. D’ailleurs, vous verrez que lui aussi utilise comme aide des enfants de rues. Mais notre héros, Théophile Duroc, a d’autres secrets. Et l’un deux, va nous être révélé dans ce tome. Je pense qu’après l’avoir lu, vous vous sentirez comme Alcée Poivron : perdu, étonné et vous voudrez en savoir plus.
Mais, je ne vous en dis pas plus, sinon il n’y aura plus de surprises.
L’intrigue imaginée par Thierry Gloris tient bien la route. Il nous entraîne à travers l’histoire, lors de la campagne d’Égypte et par la suite, il nous fait, grâce au récit de Duroc, un "cours d’histoire" sur ce qu’il s’est passé entre 1798 et l’année 1911. Vous apprendrez aussi qui a voulu voler la fameuse sphère olmèque, et qui est l’énigmatique Janus.
L’auteur rend aussi hommage à des classiques de la littérature avec un passage à la rue Morgue ou encore une rencontre avec un certain Gavroche, entre autres.
Au dessin et aux couleurs, Zarcone et Virginie Blancher font des merveilles. Certaines scènes sont d’une réelle beauté, par exemple comme le flash-back lors de la campagne d’Égypte et dont certaines cases ressemblent à des tableaux, ou encore la visite de certains lieux chez Duroc. Il y a aussi des scènes difficiles comme celle vers la fin où nous avons vraiment l’impression d’être en plein dans l’explosion.
Bigre ! Si vous n’avez pas encore lu ce récit, ce Waterloo 1911, je vous invite à prendre place dans une machine à voyager dans le temps et venir faire un tour en cette belle année 1911. Puis après, vous aurez vite envie de lire la suite, et de prendre la direction d’un certain lieu en Belgique en ce jour du 18 juin en l’année 1815.
Bon sang de bois, vivement la suite !
Par BERTHOLD, le 2 septembre 2010
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