WHALIGOË
Tome 1

1815: à Whaligoë, petit village d’Ecosse. Branwell est un jeune adolescent qui profite des combats de coqs et de quelques pintes de bières, pour s’amuser. A Waterloo, les armées de Napoléon sont vaincues. Pour fêter cela, Branwell invite la fille du pasteur à aller dans un lieu interdit : le site sacré des Craighorns ou s’ils s’embrassent, leurs âmes seront liés à jamais, comme cela est raconté dans un rituel gaélique. Ensuite, ils se rendent au cimetière de Nevermore Hill. Branwell montre un cercueil en décomposition. Le couvercle a des traces de griffures à l’intérieur, preuve que celui qui y fut mis, a été enterré vivant.

Douze ans ont passé.
Un écrivain qui semble fuir Londres, un certain Douglas Dogson, et sa compagne, Sperenza, font halte à Whaligoë. Le couple semble être en crise. La nuit venue, Dogson pense que le suicide serait la meilleure solution à ses problèmes. Mais depuis la fenêtre, il aperçoit une ombre, une femme qui semble errer dans le cimetière d’à côté. Voulant savoir s’il est réelle ou si ce n’est qu’un fantôme, il sort et essaie de la suivre…

 

Par berthold, le 23 janvier 2013

Notre avis sur WHALIGOË #1 – Tome 1

Il y a des genres littéraires que j’aime bien, ce sont ces livres fantastiques où il y a (peut être) des fantômes, où il y a des mystères, où il a une ambiance étrange et où des étrangers se trouvent là il y a danger.

Le premier tome de Whaligoë me fait penser un peu à tout cela.
Dès les premières pages, l’auteur arrive à nous plonger dans l’atmosphère envoutante et inquiétante de ce petit village perdu quelque part en Écosse.
Yann, le scénariste, nous surprend souvent par les choix qu’il fait dans le choix de ses séries. Je ne pensais pas retrouver l’auteur des Innommables dans ce genre d’exercice bien que sous le pseudo de Balac, avec sa série Le sang des Porphyres, on se rapprochait un peu de ce style là tout de même.
Avec ce premier épisode, il arrive à placer l’ambiance et à nous présenter les personnages principaux. D’entrée, on est séduit. Son écriture est si habile qu’il arrive, par ses mots, à nous emmener dans le village de Whaligoë. Il fait monter la pression pour qu’au final, nous soyons bien embêtés de ne pas avoir la suite.
Yann a réussi à nous entrainer dans un excellent suspense bien inquiétant.

Il a toujours eu envie de travailler avec Virginie Augustin, la dessinatrice d’Alim le tanneur. Le projet Whaligoë est idéal, je trouve, pour cette rencontre. Encore une fois, elle y fait un travail remarquable et son talent éclate à chaque page, à chaque case. Il n’y a rien à redire, elle arrive à imprégner son dessin de l’ambiance nécessaire pour embarquer le lecteur dans ce récit empreint de mystère. Par son trait, elle arrive aussi à nous donner de superbes paysages qui sentent bon la tourbe.

Ce premier tome est une belle surprise que je vous recommande aussi. Venez visiter Whaligoë et ses secrets.

 

Par BERTHOLD, le 23 janvier 2013

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