What the fuck !
Emma à 40 ans, divorcée, 2 enfants et elle se relance sur le marché des célibataires. Entre les enfants, son ex, les examens médicaux inhérents à la quarantaine, elle rêve de l’homme idéal.
Par olivier, le 22 mars 2015
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782756060798
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Notre avis sur What the fuck !
Emma est une romantique, pourtant elle est déjà séparée depuis six mois, six mois d’abstinence, cela commence à lui peser. Mais il n’est pas facile de concilier ses envies et le besoin de stabilité, d’amour, de réconfort, et elle n’est pas visiblement pas encore partante pour les plans cul.
Entre les copines qui tentent de la recaser et les sites de rencontre qui proposent des profils quelque peu lourdingues, c’est le hasard qui va mettre Emma en transe.
Au centre de ce récit, dans un bouillonnement de réflexions et de commentaires, Emma entame une histoire avec son kiné, mais c’est un homme marié, avec des enfants. La relation n’est pas simple et Emma est partagée entre la culpabilité de détourner un mari de sa femme et la passion que cet homme lui inspire. Entre le plan cul et la relation durable, il y a un gouffre que son kiné ne semble pas prêt à sauter. Emma est en attente, comme une midinette. L’âge ni peut rien, les sentiments et ses conséquences sur l’attitude sont à priori universels et trans-générationnels.
C’est drôle, léger, un tantinet mélancolique par moments. Emma, c’est un peu Emmanuelle, mais aussi toutes ses copines et tout ce qu’elle a pu entendre de ci de là sur les relations hommes et femmes qui se courent après et parfois se rattrapent, un peu.
D’abord publiés sur son blog, les histoires, les fantasmes d’Emma, personnage qu’Emmanuelle Teyras a construit avec toute la liberté offerte par ce média ont été remaniées pour en faire une histoire fluide au rythme endiablé.
Avec un humour qui flirte parfois avec la dérision, Emmanuelle Teyras dresse un portrait pétillant d’une jeune quadra en pleine crise d’amour et nous fait passer avec elle un excellent moment.
Par Olivier, le 22 mars 2015