WIKA
Wika et la fureur d'Oberon

Le monde de Pan. Un royaume ignoré des hommes.
A Castlegrimm vit Titania, une fée, épouse du duc de Claymore et mère de la petite Wika Grimm, tout juste âgée de neuf lunes. Elle fut la maitresse, il y a fort longtemps, d’Oberon. Ce dernier, depuis la capitale Avalon, lance la flotte royale pour s’emparer de Castlegrimm. Le combat est âpre et violent. Titania confie Wika à Haggis pour qu’il emporte loin la jeune enfant. Dans la forêt, ce dernier coupe les ailes de Wika pour qu’ainsi, personne ne connaisse sa nature de fée et la confie à un couple de paysan.
Treize ans plus tard, Wika a grandi. Elle veut découvrir la vie et part à Avalon. Là, elle croise la route de Bran qui lui montre les secrets de la cité. Ils vivent alors de petits larcins, Wika devenant vite une experte dans le genre. Mais des évènements surviennent qui attirent l’attention sur Wika et sur sa véritable nature…

 

Par berthold, le 10 mai 2014

Lire les premières pages de WIKA #1 – Wika et la fureur d’Oberon

Notre avis sur WIKA #1 – Wika et la fureur d’Oberon

Wika est la première collaboration entre Olivier Ledroit et Thomas Day, l’auteur de La Voie du sabre, de L’instinct de l’équarisseur et de Du sel sous les paupières.  C’est aussi la première bande dessinée dont Day écrit le scénario. L’adaptation de La voie du sabre n’étant pas de lui.
Wika est donc un premier tome très réussi, très beau visuellement et au récit bien noir. Un premier tome fort prometteur qui à la façon d’ "Il était une fois" nous invite dans un conte, dans un récit de fantasy mâtiné de steam-punk. Et le mélange fonctionne à merveille.

Ledroit et Day nous présentent l’univers, le monde de Pan. Ils nous racontent les événements qui vont faire de Wika, ce qu’elle va devenir plus tard.
Ce livre nous réserve bien des surprises. Ainsi, nous y croisons des personnages de contes tel que l’Ogre ou les Trois petits cochons qui, au final, n’ont plus rien à voir avec leur homologue tel que nous les connaissons d’ordinaire.
L’intrigue s’avère réussie et les deux auteurs arrivent à construire leur récit de façon à ce que le lecteur n’est pas l’impression de lire une histoire "déjà connue". Les amateurs d’action seront servis par cette aventure où il n’y pas un moment de répit et où tout est mené à un rythme entrainant.

Les planches de Ledroit sont de véritables oeuvres d’art. C’est superbe à plus d’un niveau. Nous avons l’impression de voir dans chaque case un tableau. Même la présentation, la mise en page est géniale. On admire, on passe du temps sur chaque illustration. Une autre belle idée est d’avoir su utiliser les tatouages changeant de Wika.
Les personnages, même les "méchants, ont beaucoup de charisme. Je pense aux "pisteurs" d’Oberon. L’Ogre et les Trois petits cochons sont quand même assez laids, il faut bien le reconnaitre.

L’introduction est signée par un elficologue réputé : Pierre Dubois. Au final, on peut même admirer divers croquis ou illustrations concernant les recherches sur les personnages et le monde de Wika.

Wika est un conte de fée moderne, steam-punk, qui est, dès ce premier tome, une très belle surprise qui donne envie de continuer l’aventure et de poursuivre la suite des aventures de Wika.

 

Par BERTHOLD, le 10 mai 2014

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