WILD RIVER
Le raid

Eté 1810.
Robert Frazer est un ancien soldat de l’armée américaine. Il a participé à l’expédition des capitaines Clark et Lewis entre 1804 et 1806. Depuis, il a quitté l’armée et s’est installé sur les rives de l’Osage River avec Elizabeth, sa femme et Joshua, son fils.
Frazer a quitté sa famille pour aller à Saint-Charles, chercher son frère James.
Un trappeur, Virgil Hunt, arrive à la ferme Frazer et met en garde Elizabeth de la menace d’une troupe de jeunes guerriers crows menée par le chef Black Buffalo. Malheureusement, les Crows attaquent la ferme, tuent Ephraïm le valet de ferme, Virgil Hunt et kidnappent Elizabeth et Joshua.
De retour avec son frère et deux trappeurs, anciens compagnons de l’expédition Lewis et Clark, Robert va découvrir ce qu’il s’est passé et va se lancer à la poursuite des Crows pour essayer de sauver sa femme et son fils…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur WILD RIVER #1 – Le raid

Ah, voilà  le genre d’histoire, de récit d’aventure qui me plaît beaucoup. Le début du XIXème siècle, des contrées sauvages, des grands paysages et le parfum de la grande aventure, la vraie !

En janvier 2008, lors du dernier festival d’Angoulême, j’ai eu la cance de croiser Roger Seiter, Johannes Roussel et Vincent Wagner. Ils me parlèrent de ce nouveau projet et, je dois dire, que mon attention fut captivée par le résumé qu’en firent les auteurs. Et depuis, j’attendais cette sortie avec intérêt.
Je suis un grand fan de la série Fog (avec Bonin au dessin) ainsi que de H.M.S. (avec Roussel au dessin) de Roger Seiter. D’autres récits de cet auteur m’ont bien plu aussi, comme l’adaptation des romans de Wilkie Collins tel que  Mysteries  avec Vincent Wagner au dessin. Alors quand je sais qu’une nouvelle série réunissant Seiter et Wagner va sortir, je suis sûr que je ne serai pas déçu.

Et là, après lecture de ce tome 1 de Wild River, je suis véritablement emballé, c’est le type de récit que je prends plaisir à lire. J’apprécie énormement lire des récits se déroulant à cette période. Je sens que je vais ranger cette oeuvre à côté du Wheeling d’Hugo Pratt.
Donc, nous allons faire connaissance avec les protagonistes principaux et entrer de plain-pied dans l’intrigue dès ce premier récit. Ce qui est bien, c’est que Seiter et Wagner ne vont pas nous donner une caricature de l’Amérindien vil, sournois et méchant. Bien sûr, ce sont des sauvages (si je puis me permettre) mais ce sont aussi des hommes qui luttent pour sauver leur terre. Quant aux trappeurs ou autres, même ceux qui vendent de l’alcool aux Amérindiens ne sont pas caricaturés, style "le très mauvais homme blanc". Non, Seiter et Wagner proposent un récit d’aventures placés  dans un contexte historique, dont on sent que les auteurs aiment cette période et s’appliquent à nous rendre un travail qui plaira à beaucoup de monde.

Vincent Wagner a changé son style graphique, par rapport à celui de Mysteries, et cela se voit. Ici, son dessin est clair, précis et je trouve, parfait. Avec les couleurs, les cases sont superbes. J’aime beaucoup la planche 27, je sais pas pourquoi mais les couleurs sont très bien choisies. Les Amérindiens ont une sacrée présence sous le crayon de Wagner. Ce n’est pas évident à dessiner et leur rendre leur magnificience. Quel travail sur les décors et les costumes ! Certaines scènes sont à couper le souffle. Et les scènes de bravoure sont nombreuses.

Encore une fois, merci à vous, les auteurs, pour m’avoir permis de lire un tome qui, d’entrée, place cette série dans les plus prometteuses à venir.
Alors, je vous conseillle fortement de découvrir le Missouri et les rives de l’Osage River pour vivre une nouvelle grande aventure avec Wild River.

Par BERTHOLD, le 13 mars 2008

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